Plan de lutte 2022-2023

045 - École Sainte-Bibiane

ÉVALUATION DES RÉSULTATS



Démarche d'évaluation des résultats pour être conforme à la L.I.P


SE SERVIR DE L'ANALYSE DE SITUATION
Vulnérabilité ou problématiques cible Comportements attendus
• Petite école de quartier donc les enfants se côtoient beaucoup à l’extérieur de l’école et se suivent d’année en année, dynamique de classe parfois difficile à briser. • Surveillance active à revoir dans la cour • Langage de plus en plus violent et vulgaire chez les élèves, parfois banalisé par les élèves. • Manque de cohérence entre certains membres du personnel qui ne perçoit pas de la même façon la gravité d'un acte de violence, ce qui a un impact sur l'intervention qui en découle. • Le protocole d’intervention doit être revu avec l'ensemble de l'équipe-école. Augmentation des élèves capables de résoudre leurs conflits sans aide. Diminution de «Score-école», par la somme de tous les «Scores-classes» compilés à partir des cotes attribuées par chacune des titulaires. Élève : • Respecter le code de vie. • Langage et comportement respectueux. • Dénoncer les insultes, le langage irrespectueux et les gestes de violence. Adulte : • Faire respecter le code de vie. • Valoriser le respect chez les élèves. • Appliquer le plan de surveillance stratégique. • Être un modèle (langage respectueux). • Poursuivre l’utilisation du langage des personnages (affiches). • Utiliser le protocole d’intervention et la banque de gestes réparateurs.



Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
• Plan de surveillance stratégique. • Intervenir dès la maternelle par des activités de prévention, présenter des ateliers au niveau des compétences personnelles, sociales et estime de soi (psychoéducatrice et/ou TES). • Présenter des ateliers sur la gestion des conflits et sur la cyber intimidation par l’agente sociocommunautaire d’ici décembre. • Faire vivre aux élèves de chacune des classes des activités de prévention avec la collaboration des titulaires et des éducateurs/éducatrices du service de garde (une activité avant Noël et une autre après Noël). • Mise en place un conseil de coopération, ou autre outil similaire, tant en classe qu’au service de garde. • Ateliers Chindaï et les ambassadeurs. • Journées thématiques contre l’intimidation et sur le vivre-ensemble en paix. • Utilisation de la plateforme Moozoom par tous les intervenants. Gestes de réparation par les élèves pour tout geste de violence ou d’intimidation. - Communication avec les parents. - Plan d’intervention et/ou suivi personnalisé au besoin. - Support, soutien et protocole lors d’interventions en situation de crise. - Période refuge, retour au calme, retrait temporaire de la récréation et accompagnement/modélisation lors du retour en classe ou de la réintégration aux périodes de récréation. - Activités et échanges en classe autour d’un thème abordé à l’aide de la littératie jeunesse et/ou en éthique et culture religieuse. - Ateliers ou programmes d’intervention ciblés avec la policière sociocommunautaire au besoin.



ORGANISER L'ÉVALUATION DES RÉSULTATS
Moyens pour évaluer la cible Quand et Qui?
•Fiche de consignation des actes de violence par les titulaires, les spécialistes et les éducatrices du SDG. •Fiche de consignation des actes de violence des élèves de palier 2 (palier de la TES) et de palier 3 (palier de la direction) •Fiche d’observation des enseignantes pour la capacité des élèves à faire des messages clairs en situation de conflit. •Questionnaire (prétest et post test) pour les 2e et 3 cycles concernant la perception du nombre d’insultes verbales envers lui et envers les autres. 4 moments dans l'année Par les titulaires. Les spécialistes et les éducatrices vont être en mesure de donner des informations Par le comité, ce sera compiler.



ÉVALUER LES RÉSULTATS OBTENUS
Degré d'atteinte des objectifs Ajustement pour l'année suivante
Le comité s'est rencontré durant l'année afin de revoir le plan de lutte et le protocole d'intervention. Toutefois les cibles n'ont pas été clairement définies en début d'année; ainsi, il n'est pas possible d'évaluer les objectifs spécifiques. Toutefois, la direction a veillé à ce que les interventions soient faites par l'ensemble du personnel. De son côté, il a mis en place un protocole d'intervention qu'il a communiqué verbalement au fur et à mesure avec les membres de son équipe. Il intervenait en fonction de chaque situation en adaptant l'intervention et les conséquences en fonction de l'élève et de ses comportements antécédents. Il a redéfini le rôle de la TES et il travaillait en étroite collaboration avec elle afin d'établir une cohérence au sein de l'école: cohérence au niveau de l'intervention elle-même, cohérence et adéquation au niveau du comportement inadéquat ou violent. La prévention universelle a été mise en place dès le début de l'année scolaire et tout au long de l'année. Des documents ont été préparés afin de collecter des données dans chaque groupe, en collaboration avec les titulaires, les spécialistes et les éducatrices du SDG, cela servira de point de référence pour la prochaine année scolaire. - Dès septembre, former un Comité 23-24 afin de concevoir l'actualisation du Plan de Lutte, mais surtout du code de vie que nous avons conservé identique aux années précédentes. - Établir un calendrier annuel des opérations à piloter par le Comité. - Revoir le code de vie et les interventions dans une perspective de renforcer davantage les comportements positifs. - Se donner un langage commun (le personnel et les parents) pour penser et aider à formuler un message clair en contexte de conflit. Et s'assurer que l'enfant comprenne ce qu'est un message clair pour bien l'utiliser. - Revoir les paliers d'intervention dès le début de l'année. - Favoriser une meilleure communication des informations de tous les membres du personnel - Rehausser les attentes de la direction quant à la rigueur de nos interventions face à la violence.



Évaluation des mesures de mise en place pour collaborer avec les parents
Les parents se sont adressés à la titulaire du groupe ou la TES, parfois aussi à l'éducatrice du SdG ou à la Responsable, parfois également à la direction, lorsqu'ils avaient des questionnements ou des situations à rapporter suite à des événements portés à leur attention par leur enfant. On peut donc considérer que le processus de collaboration fonctionne bien. Toutefois il y aurait place à l'amélioration en expliquant ou en communiquant davantage le plan de lutte de l'école autant auprès des élèves qu'auprès des parents. L'an prochain, nous souhaitons que les principales balises fassent partie d'un cahier de liaison École-Famille, et qu'on s'y réfère plus souvent.