Plan de lutte 2020-2021

226 - École Henri-Julien

ÉVALUATION DES RÉSULTATS



Démarche d'évaluation des résultats pour être conforme à la L.I.P


SE SERVIR DE L'ANALYSE DE SITUATION
Vulnérabilité ou problématiques cible Comportements attendus
L’année 2019-2020 fut à l’image des dernières années où l’agression et l’intimidation entre élèves reste à un niveau très bas avec quelques cas par année. La quasi disparition de la problématique des gangs de rue au sein des élèves favorise un climat d’un sentiment plus grand de sécurité chez nos élèves. Le phénomène de l’intimidation via les réseaux sociaux s’est peu manifesté. Nous devons alors accompagner les victimes pour déposer une plainte auprès de la police et voir à faire disparaître des propos, photos ou vidéos indésirables. Bien que ces gestes se passent en dehors des heures de classe, les effets se font sentir à l’école soit par le stress que vit la victime bien que les auteurs soient d’ailleurs, ou le fait que des élèves de l’école sont au courant ou bien que l’auteur ou les auteurs soient de nos élèves. Bien que nous traitions déjà le harcèlement sexuel comme de l’intimidation ou de la violence, la CSDM nous convie à une plus grande attention à cette problématique. Surveillance constante de la cage d’escalier et de la toilette des garçons. Tous les témoins seront rencontrés par un/e professionnel/le. Au moins un adulte surveille son corridor en tout temps lors des déplacements collectifs d’élèves. Une surveillance plus active des alentours de l’école pour identifier tout individu ou groupe suspect, et cela à l’arrivée des élèves, sur l’heure du midi ainsi qu’au départ des élèves. Être à l’écoute, discrètement, des conversations des élèves dans le cas où un élève serait victime d’intimidation sur les réseaux sociaux (ex. S’échanger des séquences vidéos montrant une agression filmée). Un adulte est en poste en tout temps et intervient sur les élèves dans le respect de notre code de vie et de notre politique d’encadrement des élèves. Les élèves qui les utilisent sont calmes, ne courent pas, ne se bousculent pas, et utilisent un langage adéquat entre eux. Il en va de même dans la cage d’escalier problématique au niveau du sentiment de sécurité des élèves ainsi que dans les corridors lors des déplacements. Les témoins ont non seulement donné leur version des faits (volontairement), mais ils ont parlé de comment ils se sentent après la situation d’agression et on leur a offert un suivi personnalisé avec un adulte de leur choix pour leur offrir du soutien. Les surveillants dans la cour surveillent ce qui se passe dans la cour et autour de l’école et avisent la direction ou la psychoéducatrice s’ils voient quelqu’un ou un groupe suspect. Une vigilance sur l’utilisation des cellulaires par les élèves.



Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
Le rappel des consignes sur une base régulière en classe ou lors d'interventions auprès de groupes d'élèves. Parfois le cours d'ECR permet d'aborder des aspects du savoir vivre ensemble La conseillance est une mesure universelle parce qu'elle s'applique à tous les élèves, mais elle permet aussi d'accentuer des interventions auprès d'élèves dont le comportements est plus problématique. Les parents sont aussi sollicités pour des rencontres ou par des communications téléphoniques.



ORGANISER L'ÉVALUATION DES RÉSULTATS
Moyens pour évaluer la cible Quand et Qui?
Un/e surveillant/e en place dans la cage d’escalier. La direction et une psychoéducatrice iront, lorsque possible, assurer une présence. Tout témoin d’une agression est rencontré soit par son TES, psychoéducatrice ou la psychologue pour voir comment le témoin a vécu personnellement cette situation et lui donner le soutien nécessaire au besoin. Les profs restent près de leur porte de classe pour surveiller les élèves lors des déplacements d’élèves. Lors des rencontres de l’équipe d’encadrement, un bilan est fait sur la surveillance des élèves, tant à l’intérieur de l’école qu’à l’extérieur Traiter toutes formes d’intimidation par les réseaux sociaux de la même manière que nous le faisons avec les autres formes. Utiliser le même protocole d’intervention. Profiter des cours de sexualité pour faire, en plus de l’éducation, de la prévention. Nous faisons aux deux trois semaines un survol du climat de l'école en général en assemblée générale (nous sommes une vingtaine de personnes). Certains cas peuvent être abordés afin de trouver des solutions. La psychoéducatrice (et la direction au besoin) se charge de la mise en place de nouvelles mesures d'encadrement où rappelle l'importance de la vigilance sur des problèmes particuliers avec ses TES.



ÉVALUER LES RÉSULTATS OBTENUS
Degré d'atteinte des objectifs Ajustement pour l'année suivante
Considérant que nous avons dû transférer quelques élèves pour des situations d'intimidation qui ont perduré dans le temps, nous ne pouvons considérer le problème comme étant résolu. Toutefois, nous avons tenu compte des développements et nous avons été proactifs quant à la recherche de solutions. Intervenir rapidement et massivement au besoin.



Évaluation des mesures de mise en place pour collaborer avec les parents
Les parents collaborent généralement bien. Comme nous communiquons avec eux sur une base régulière par téléphone, SMS, courriel, les événements leurs sont rapidement communiqués et ils apportent leur soutien à l'école. De plus, lorsque leur enfant est victime d'injustice, ils nous en informent rapidement si nous n'avions pas déjà l'information.