PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION LA VIOLENCE À L'ÉCOLE
Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015
IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE
ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)
Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école
Date de la passation
QES-violence et intimidation
2021-11-29
Forces du milieu
Le climat relationnel entre les membres du personnel ainsi que les relations entre les adultes et les élèves sont perçus positivement ce qui favorise certainement les apprentissages et le développement psychosocial des élèves.
Les relations entre les élèves, malgré certains problèmes à survenir entre eux, sont également perçues positivement par les répondants, ce qui représente une force en soi.
Les adultes se sentent en sécurité dans l'école même s’ils doivent composer avec certains problèmes de violence qui surviennent entre les élèves. Ils ont également la perception que le climat de sécurité des élèves est positif et rapportent qu’il n’y a jamais de personne extérieure à l’école qui vient y faire du trouble, ainsi qu’il est peu fréquent que des élèves plus vieux s’en prennent aux plus jeunes.
Par ailleurs, plusieurs manifestations de violence mineure (ex. : vol, vandalisme, cyberintimidation) et majeure (ex. : conflit ethnique, intimidation envers le personnel) sont rares ou peu fréquentes et la majorité des lieux sont perçus de façon sécuritaire par les répondants.
Certaines pratiques éducatives liées au système d’encadrement sont aussi perçues positivement par les répondants. Ainsi, les membres du personnel appliquent les règles comme attendues lorsque des problèmes surviennent, perception partagée par les élèves.
Le milieu permet l’implication des parents et des acteurs de l’école. La communication avec les parents et le personnel constitue un atout majeur.
Vulnérabilité ou problématiques
Cible
- Le nombre de manifestations d’insulte et de violence verbale
est élevé. Une proportion de 40 % des élèves disent l'avoir vécu (60% en 6e année), tandis que 30% disent l'avoir fait.
- Certains élèves disent vivre des menaces de la part d'élèves plus vieux. Cela peut, à certains moment, aller jusqu'à des agressions physiques.
- Certains élèves ayant vécu de la violence à l'école ne le disent pas à un adulte. Cela peut être du à un manque de lien signifiant avec les surveillantes de l'école ou encore pour ne pas être considérer, auprès de leur groupe, pour une personne qui rapporte des faits.
- L’heure du dîner et les récréations sont les moments perçus par les répondants comme étant les plus propices aux incidents de violence.
- Un manque de suivi entre le service de garde et les titulaires amène une gestion de classe plus difficile après certaines transitions. En ce sens, il existe aussi un manque de suivi en lien avec les violences faites sur la cour de l'école.
- D'ici le mois de juin 2024, revoir l’efficacité des mécanismes de supervision et de surveillance des adultes et rendre davantage visible l’intervention de l’adulte témoin au quotidien auprès de tous les élèves
(ex. : intervention sur le champ)
Moyens d'évaluation de la cible
Quand et Qui?
- Formation ARASS offerte à tout le personnel de l'école
- Observations directes
- Questionnaire maison à la suite des ateliers (sondage)
- Discussions avec les élèves
- Dîner avec le comité des élèves afin d'analyser la situation tous les mois.
TES, Direction, Directrice du service de garde et tout le personnel de l'école
Comportements attendus
Moyens retenus: Prévention universelle
Moyens retenus: Interventions ciblées
- Lorsqu’ils font face à une situation de conflit, les élèves utilisent les étapes (se calmer, se parler, chercher des solutions, appliquer la solution) afin de régler leur conflit de façon pacifique.
- Les adultes interviennent sur le champ et systématiquement devant tous les élèves, peu importe qu’ils s’adressent à leurs élèves ou non, donne un signal fort qu’on voit ce qui se passe et qu’on intervient pour assurer leur protection.
- Appliquer de façon systématique et continue une surveillance efficace de la part de tous les membres du personnel donne confiance aux élèves que l’adulte est là pour assurer l’ordre et la tranquillité du milieu et est susceptible d’avoir un effet positif sur la qualité de leur sentiment de sécurité.
- Appliquer les modalités du plan de surveillance, notamment aux salles de bains et dans les casiers.
- Profiter de la surveillance pour renforcer les comportements attendus (surtout en lien avec le langage approprié et la
résolution des conflits).
- Modéliser les comportements auprès des élèves.
- Enseigner systématiquement les comportements attendus dans tous les groupes (enseignants, TES en soutien).
- Poursuivre l’appropriation de la technique de résolution des conflits (enseignants).
- Animer des ateliers spécifiques sur la gestion de la colère et de la résolution des conflits avec un sous-groupe d’élèves, surtout en 4e et en 6e année.
- Appuyer les enseignants des classes de 4-5-6 pour aider les élèves de la 4e année à se constituer une banque de stratégie pour se
calmer et pour créer des liens avec les élèves plus vieux.
- Faire des stages pour les élèves de la 3e année afin que leur intégration en 456 se fasse en douceur.
Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
- Assurer des communications fréquentes avec les enseignants et les familles concernant le comportement des élèves
- Publication du plan de lutte sur le site web de l’école, sur le portail de la CSSDM et dans l’agenda des élèves
- Fournir aux parents des documents informatifs portant sur l’intimidation. (ex. définition du concept de l’intimidation ainsi que les différents rôles, exposer les indices de victimisation ainsi que les ressources et des pistes d’accompagnement pour les élèves victimes, intimidateurs ou témoins.
LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION
Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence
Pour les élèves
Pour les parents
- Les élèves sont encouragés à signaler et venir chercher du soutien pour résoudre une situation de violence ou d’intimidation auprès de tous les intervenants de l’école.
- Les élèves sont encouragés à signaler aux adultes de l’école les situations de violence ou d’intimidations lorsqu’ils en sont témoins.
- Les fiches de signalement (adaptées selon l'âge de l'enfant) se trouve dans toutes les classes, mais aussi dans les locaux libres (arts, biblio, Phoenix, etc.).
- Les boîtes pour les signalements sont barrées et se trouvent au 1er étage près de la bibliothèque et du local d'arts.
- Inviter les parents des victimes, témoins et responsables des actes d’agression ou d’intimidation à informer l’école si leurs enfants font part d’événements de récidive.
- Les fiches de signalement se trouvent sur le site Web de l'école à :
- Les fiches de signalement peuvent être envoyées par courriel à la direction : ditorrefilion.i@csdm.qc.ca mais aussi dans la boîte aux lettres de l'école qui se trouve dans le bureau de la direction.
Pour les membres du personnel et les partenaires
- L’intervenant consigne le signalement à l’aide du formulaire « fiche de signalement » qui se trouvent sur le site de l'école et dans tous les locaux.
- Les fiches de signalement peuvent être envoyées par courriel à la direction : ditorrefilion.i@csdm.qc.ca mais aussi dans la boîte aux lettres de l'école qui se trouve dans le bureau de la direction. Les fiches peuvent aussi être remises en mains propres.
- L’intervenant (accompagné au besoin d’autres intervenants : TES, psychoéducatrice) rencontre dans les plus brefs délais les personnes concernées (victime, responsable de l’acte d’agression ou d’intimidation, témoin) pour recueillir les informations permettant de valider et bien comprendre l’acte signalé.
- Les fiches de signalement et tous les autres documents sont consignés dans le cartable...
- L’intervenant s’assure de la sécurité de l’élève victime dans l’immédiat en créant un climat de confiance et de sécurité (voir fiche de signalement).
-L’intervenant prend contact avec les parents et autres membres du personnel concernés.
L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :
Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :
* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.
* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :
Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.
* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.
La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.
Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.
LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE
Les Actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation est constaté lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
1er intervenant ou adulte témoins d’un acte d’intimidation - Le premier intervenant est la personne qui est témoin de la situation (peut être n'importe quel adulte de l'école) - éducatrices, enseigant.e.s, concierge, secrétaire, parents, orthopédagogues, surveillant.e.s, etc.
- Arrêter la situation.
- Rappeler le comportement attendu.
- Séparer l’auteur de la victime.
- Mentionner qu’un suivi sera effectué.
- Signaler la situation selon les modalités prévues.
- Mettre en place des mesures de sécurité temporaires pour assurer la sécurité immédiate des personnes impliquées le temps que le 2e intervenant analyse la situation (ex. ajustement des modalités de surveillances, départ hâtif, restreindre l’accès à certaines zones de la cour pour l’un des élèves, formation par les adultes des groupes lors des travaux d’équipe, etc.).
2e intervenant - Le deuxième intervenant est la personne à qui l'on réfère la situation (peut être un.e technicien.ne, un.e professionnel.le, un.e direction, etc.).
- Rencontrer séparément les élèves impliqués (témoins, victimes, auteurs) pour documenter la situation : nature de l’événement, sa gravité et les personnes impliquées.
- Évaluer les circonstances (acte accidentel ou délibéré, l’émotion derrière le geste (plaisir, peur, colère, recherche d’attention, pouvoir, vengeance, pression des pairs…).
- Évaluer le risque de récidive.
- Informer les parents et les impliquer dans les mesures de soutien.
Mesures de soutien de l'élève victime
Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
- Reconnaître l’incident et rassurer l’élève.
- Renforcer le comportement de dénonciation.
- Évaluer l’impact de la situation pour la victime et mettre en place un réseau de soutien au sein de l’entourage.
- Définir des stratégies pour éviter ou réagir efficacement aux situations d’intimidation ou de violence subséquentes.
- Établir un plan de sécurité
- Respecter le rythme de la victime en s’assurant qu’elle est prête à faire un retour sur l’événement en présence du (des) responsable(s) de l’acte d’agression ou d’intimidation.
- Déterminer les facteurs de risque et de protection au besoin en remplissant le formulaire facteur de risques et de protection - grille d’observation de l’élève victime.
- Assurer une observation accrue dans les lieux et moments stratégiques selon le contexte où ont eu lieu les actes d’intimidation.
- Prévoir des moments de suivis avec l’élève victime. Ces rencontres peuvent s’effectuer avec ou sans les parents selon les besoins. Ces rencontres permettent de prendre connaissance de l’état émotionnel et physique de la victime et d’offrir du soutien s’il y a lieu. Ces rencontres permettent aussi de confirmer que les actes d’intimidation et de violence ont cessé. Dans le cas échéant, l’intervenant consigne un nouveau signalement à l’aide du formulaire.
- La fiche de signalement doit être ajouté dans cartable...
Mesures de soutien de l'élève témoin
Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
- Reconnaître l’incident et rassurer les élèves témoins.
- Si les témoins ont signalé la situation, renforcer le comportement de signalement et les sensibiliser à leur pouvoir d’action en tant que témoins .
- Enseigner ou rappeler les comportements attendus si les témoins ont été inactifs ou complices.
- Sensibiliser au rôle et au pouvoir d’action des témoins.
- Évaluer la pertinence de réaliser une intervention spécifique auprès des élèves (groupe, niveau, école) ainsi que l’impact de l’acte d’intimidation sur le climat du groupe.
- S'assurer d'une bonne communication entre les intervenant.e.s et les parents.
-Au besoin, faire remplir le document suivant par le groupe ou par les témoins inactifs «Quel genre de témoins suis-je ? Suis-je empathique ? Quel genre de témoins suis-je ? »
- Assurer une observation accrue dans les lieux et moments stratégiques selon le contexte où ont eu lieu les actes d’intimidation.
- Renforcer les comportements attendus des témoins lors de réactions envers la violence et les actes d’intimidation.
- Confirmer régulièrement auprès des témoins si les actes d’intimidation ou de violence ont cessé, lors de rencontres prévues à l'avance.
Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
- Reconnaître l’incident (amorcer la réflexion sur l’utilisation du/des geste(s) et des besoins) lors de rencontres.
- Déterminer avec l’élève des engagements à prendre (ex. contrat d’engagement) et des moyens pour réparer le geste auprès de la victime.
- Au besoin, référer les élèves impliqués à un service professionnel pour soutenir le développement de certaines habiletés (ex. gestion de la colère, développer des habiletés sociales, etc.). Impliquer les parents pour la mise en œuvre des stratégies.
- Au besoin, remplir la fiche facteurs de risque et de protection - grille d’observation de l’élève auteur pour déceler les facteurs de risque et de protection de l’élève.
- Au besoin, enseigner les comportements attendus et trouver avec l’élève une réponse acceptable à ses besoins.
- Renforcer les progrès de l’élève en cas de non-récidive ou de modification positive du comportement.
- Déterminer des rencontres à l'avance pour faire un suivi régulier.
Sanctions disciplinaires
Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Selon l’analyse des circonstances, la gravité, la fréquence, l’intensité, la conséquence des actes de violence ou d’intimidation commis à l’endroit de la victime et le potentiel de récidive de l’auteur de l’agression, les sanctions disciplinaires seront graduées.
- Communication avec les parents et demande de collaboration selon les besoins.
- Démarche de réparation (avec un intervenant ou une intervenante).
- Plan d’intervention.
- Engagement de bon comportement verbal de la part du responsable de l’acte.
- Mesures d’accompagnement, d’aide et de soutien pour les auteurs d’un geste, les complices et leurs parents
- Rédaction un contrat d’engagement signé par le responsable de l’acte d’intimidation/d’agression et leurs parents.
- Développement de l’empathie et des habiletés sociales par l'entremise d'activités ou d'atelier avec la TES ou la psychoéducatrice.
- Au besoin, déployer un plan d’action visant à accompagner le responsable de l’acte d’intimidation ou d’agression afin de l’aider à développer ses habiletés sociales (au besoin)
- Suspendre l'élève à l'interne dans le but de travailler avec lui sur les comportements attendus et sur la situation vécue.
- Suspendre l’élève de l’école ou expulsion (au besoin)
- Formuler une plainte officielle à la police (au besoin)
- Autres sanctions présentent dans le code de vie de l'école.
- Assurer une observation accrue dans les lieux et moments stratégiques.
- Prévoir des rencontres de suivis avec l’élève responsable pour s’assurer que les comportements ont cessé et que l’élève progresse positivement. Ces rencontres peuvent s’effectuer avec ou sans les parents, selon les besoins (mettre les infos dans son dossier).
Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la
Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:
des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.