Plan de lutte 2023-2024

055 - École Montcalm

PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION
LA VIOLENCE À L'ÉCOLE

Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015






IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE















ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)


Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école Date de la passation
Questionnaire de l'environnement socio-éducatif 2019-10-21

Forces du milieu
Voici des commentaires basés sur des observations tirées du quotidien pour faire valoir les forces du milieu. - Le personnel de l'école est mobilisé pour travailler de façon concertée; - Le personnel de l'école a démontré un intérêt commun à trouver des moyens pour réduire les comportements conflictuels chez les élèves. - Plusieurs d'élèves démontrent des comportements prosociaux (ouvrir la porte à un adulte, le laisser passer avant lui, dire merci, vouloir aider un autre élève, rendre service à son enseignant ou à un autre adulte de l'école, etc.) - Trois TES sont présentes à l’école - La bienveillance, le respect et l’engagement sont des valeurs faisant partie des orientations de l’équipe école dans le projet éducatif. - Le programme de soutien au comportement positif (SCP) est une valeur ajoutée pour lesquels les bottines ont un impact réel au niveau des comportements attendus chez les élèves et de la mobilisation de l’équipe-école.

Vulnérabilité ou problématiques Cible
Suite au questionnaire, les vulnérabilités du milieu sont : - Le nombre de manifestations d’insultes et de violence verbale élevé. - Des élèves réagissent promptement face aux actions ou aux paroles d'autres élèves - Plusieurs situations de conflits ou de réactions se passent sur les cours de récréation ou lors des déplacements. - Lors du dîner, un constat est fait sur l’augmentation du nombre de conflits :la mixité des sous-groupes, la cohérence des interventions, les pratiques mises en place. - Certains élèves répondent négativement à des interventions lorsque celles-ci proviennent d'enseignants ou d'intervenants autres que leur titulaire. - Quelques lieux et moments clés seraient propices aux conflits : les cours d’école lors des récréations ou des déplacements; les retours à l’heure du dîner; les départs en fins de journées. Augmenter d’ici mai 2023 le nombre d’élèves par classe qui ont développé les habiletés de la gestion des émotions suivantes: - Utiliser des stratégies pour rester calme - Nommer les émotions ressenties lors d’un conflit - Exprimer ses émotions d’une manière adéquate et respectueuse.

Moyens d'évaluation de la cible Quand et Qui?
Les enseignants de chaque groupe auront à effectuer une cueillette de données des capacités de chacun de leurs élèves à gérer leurs émotions et/ou comportements dans un contexte de conflit (selon la cible). Pour ce faire, ils pourront utiliser leur liste de classe tout en recourant au code couleur suivant pour chaque élève : rouge (besoin d’amélioration), jaune (à surveiller), vert (va bien). Il y aura trois (3) cueillettes de données (octobre, janvier et fin avril) et les élèves chez qui les critères de la gestion des émotions seront plutôt présents seront comptabilisées. Après la 3e cueillette, les données permettront de quantifier le nombre d’élèves pour lesquels la gestion des émotions est plutôt présente. 1re cueillette de données par les enseignants : (début d’octobre, avant l’animation d’ateliers) 2e cueillette de données par les enseignants (fin de janvier, afin de faire un bilan de mi-année) 3e cueillette de données par les enseignants (dans le dernier tiers de l’année, en avril, afin d’en faire un bilan et évaluer la cible) Le comité plan de lutte compilera les résultats et fera un suivi aux membres du personnel de l’école.

Comportements attendus Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
L’élève s’amuse en respectant les autres. L’élève demande de l’aide au besoin quand il sent qu’il a de la difficulté à garder son calme. L’élève nomme des stratégies personnelles pour se calmer. L’élève nomme ses émotions aux adultes et aux autres élèves lors d’un conflit. L’élève identifie une solution alternative pacifique à un geste agressif ou à des paroles blessantes. Actions au niveau des groupes-classes: - Enseigner systématiquement les comportements attendus, dans tous les groupes (enseignants, TES en soutien, éducateurs au service de garde et surveillante de dîner). Actions au niveau de l'élève, en contexte: - Accompagner les élèves dans l'appropriation de cette méthode de retour vers le calme et la modéliser au besoin. - Prévoir des moyens de réparation pour chaque geste inadéquat à connotation violente envers un autre élève. - Renforcer les comportements attendus en respectant et en utilisant le programme de soutien au comportement positif (SCP). Actions au niveau de l’école: - Appliquer les modalités du plan de surveillance actif sur la cour d’école et respecter les protocoles mises en place pour les transitions à l’extérieur de la classe (toilettes, corridors, déplacement) Renforcer les comportements attendus en respectant et en utilisant le programme de soutien au comportement positif (SCP). - Animer des ateliers spécifiques sur la gestion de la colère et la résolution des conflits avec un sous-groupe en en groupe-classe d’élèves (TES) - Mettre en place un plan d'accompagnement (protocole d'interventions et système de feuille de route avec renforcements positifs) pour un élève à défi particulier sur le plan comportemental. Application du protocole de prévention de la violence et de l’intimidation Rencontre avec la direction

Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
- Informer les parents sur les actions de l’école et la priorité de l’école : protocole dans l’agenda avec signature d’engagement des parents, présentation au CÉ, pamphlet à venir, site web, rappel par l’infos-parents des procédures entourant le plan de lutte. - Communiquer rapidement avec les parents d'un élève quand un événement de violence ou d'intimidation survient. - Rencontrer les parents pour travailler en collaboration avec eux dans la recherche de solutions pour accompagner leur enfant ou pour convenir de mesures à mettre en place pour éviter les récidives. - Faire toute recommandation nécessaire pouvant favoriser le développement optimal d'un jeune dans un partenariat école-famille (exemple: proposer un service d'aide).


LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION

Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence

Pour les élèves Pour les parents
- Informer l'enseignante ou le membre du personnel qui est à proximité en surveillance. - Informer son titulaire dès que possible ou tout autre adulte de confiance et demander à rencontrer son titulaire en privé pour lui parler d'un événement observé. Tout élève témoin d’une situation d’intimidation ou de violence doit se référer à un adulte de confiance ou les parents. - Demander à rencontrer une TES afin d'exprimer une inquiétude ou d'exposer les faits observés lors d'un acte d'intimidation ou de violence. - Pour une situation d’intimidation et de violence, les parents communiquent et collabore avec l’école (enseignant, TES, direction) qui amorcera la mise en place du protocole. - Le suivi sera fait, tout en préservant la confidentialité des élèves impliqués et de leurs parents. -Les parents ne peuvent en aucun cas effectuer eux-mêmes des interventions sur la cour de l’école auprès d’autres élèves. Ils communiquent avec l’école qui effectuera son enquête par la suite. - Les parents peuvent se référer au protocole déposé dans l’agenda de leur enfant et sur le site web de l’école.

Pour les membres du personnel et les partenaires
Tous les membres du personnel, qui seront témoins d'un acte de violence ou d'intimidation et/ou qui interviendront dans de telles circonstances, doivent obligatoirement remplir le document de consignation et le remettre à la TES dans un délai de moins de 24 heures. La TES devra en aviser la direction.

L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :

Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :

* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.

* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :

  1. Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
  2. Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.

* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.

La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.

Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.



LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE


Les actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
1er INTERVENANT (enseignant, éducatrice, surveillante, suppléant, direction, professionnelles) Violence, violence sexuelle et intimidation • Arrêter la situation. • Rappeler le comportement attendu. • Séparer l’auteur de la victime. • Mentionner qu’un suivi sera effectué. • Signaler la situation selon les modalités prévues. 2e INTERVENANT (TES puis direction au besoin) Violence et intimidation • Rencontrer séparément les élèves impliqués (témoins, victimes, auteurs) pour documenter la situation : nature de l’événement, sa gravité et les personnes impliquées. • Évaluer les circonstances • Évaluer l’intention : accidentel ou délibéré, motivé par quelle émotion (plaisir, peur, colère, recherche d’attention, pouvoir, vengeance, pression des pairs…). • Évaluer le risque de récidives. • Évaluer la légalité de l’acte. • Informer les parents et les impliquer dans les mesures de soutien. • Mettre en place des mesures de sécurité temporaires pour assurer la sécurité immédiate des personnes impliquées Violence sexuelle (les interventions suivantes s’ajoutent) • Évaluer si l’auteur et les témoins utilisent des justifications. • Mettre en place le protocole des violences sexuelles • Si une plainte officielle est déposée aux policiers ou autres instances extérieures à l’école, cesser immédiatement l’investigation pour ne pas nuire à l’enquête policière.

Mesures de soutien de l'élève victime Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Violence, violence sexuelle et intimidation • Reconnaître l’incident et rassurer l’élève • Renforcer le comportement de dénonciation • Évaluer l’impact de la situation pour la victime • Définir des stratégies pour s’outiller et se protéger des abus possibles • Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école • Enseigner les comportements attendus avec l’appui des autres adultes de l’école • Établir un plan de sécurité. La TES aura prévu des rencontres régulières avec l'élève victime (plusieurs fois la même semaine, une fois par semaine jusqu’à estompage lorsqu’on s’assurer que tout est réglé) La TES assure aussi un suivi avec les parents. La direction est informée et impliquée dans les suivis.

Mesures de soutien de l'élève témoin Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
• Reconnaître l’incident et rassurer l’élève sur la confidentialité de son témoignage • Renforcer le comportement de dénonciation • Évaluer l’impact sur le climat du groupe, du niveau ou de l’école • Sensibiliser au pouvoir d’action des témoins • Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école • Enseigner les comportements attendus (pouvoir d’agir des élèves témoins) Valoriser les élèves qui prennent soin des autres élèves et leur verbaliser comment on a pu minimiser les impacts d'un événement grâce à leur intervention et leur vigilance. Campagne de publicité sur le rôle du témoin, leur importante et leur protection. Explication des termes snitcher, stooler et dénoncer. Rencontre du témoin suite à l’événement afin de s’assurer qu’aucune récidive ne lui a causé préjudice

Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
Violence, violence sexuelle et intimidation • Reconnaître l’incident (amorcer la réflexion sur l’utilisation du/des geste(s), tenter de déterminer les raisons sous-jacentes) • Définir des stratégies pour mettre fin à la situation (gestion de la colère, développer des habiletés sociales, etc.) • Impliquer les parents pour la mise en œuvre des stratégies • Déterminer avec l’élève des engagements à prendre • Prévoir un moyen de réparation avec l'élève. • Enseigner les comportements attendus selon un plan d’action à définir. • Renforcer les progrès de l’élève • Assurer la sécurité des élèves de l’école par une surveillance accrue de l’auteur • Limiter les zones fréquentées par l’auteur • Aménager des horaires particuliers. • Selon la gravité de la situation, référence en CSSS, à la DPJ ou en ressources hospitalières.

Sanctions disciplinaires Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Selon l’analyse des circonstances, les sanctions disciplinaires seront graduées. ATTENTION : toutes sanctions disciplinaires doivent s’accompagner de mesures de soutien. Ces mesures doivent permettre à l'élève de réparer son geste, de développer une culture de responsabilité, de développer son autocontrôle et son autonomie. La TES aura à prévoir des rencontres régulières ou ponctuelles avec l'élève auteur et la victime (séparément et/ou avec les élèves impliqués selon la situation) afin qu’ils comprennent bien les effets et conséquences de leurs gestes et/ou leurs paroles.

Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:

  1. des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
    • Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
  2. des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
    • Les protocoles d’interventions : Comportements sexualisés et violences sexuelles développées par le CSSDM (comportements sexualisés, abus sexuel et violences sexuelles) ont été diffusé à l’ensemble du personnel.
    • Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
      • Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
    • L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
    • Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
    • Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.