Plan de lutte 2023-2024

080 - École Champlain

PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION
LA VIOLENCE À L'ÉCOLE

Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015






IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE
























ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)


Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école Date de la passation
Réalisation du SEVEQ 2017. (Nouveau Portrait SEVEQ 2023 en cours d'analyse) 2017-01-15

Forces du milieu
+ de 90% des élèves disent qu’ils se sentent bien à l’école. + de 90% des élèves affirment que les adultes interviennent quand les règles ne sont pas respectées. + de 90% des élèves considèrent le service de garde et les classes sont des lieux les moins à risque de violence. -98% des élèves aiment venir à l’école et ont le goût d’apprendre

Vulnérabilité ou problématiques Cible
50% des élèves considèrent le quartier comme un lieu à risque de violence. 60% des élèves disent que la violence est un problème à l’école. 42% des élèves disent avoir été insultés de 2 à 3 fois par mois. 42% des élèves disent avoir été frappé 2 à 3 fois par mois D'ici juin 2024, augmenter de 10% le nombre d’élèves qui utilisent des stratégies pour éviter ou résoudre les situations de violence (coups et insultes).

Moyens d'évaluation de la cible Quand et Qui?
Grille d'observation des élèves en octobre, janvier, mai pour mesurer l'atteinte de la cible et adapter les interventions (oui, parfois, non) Les titulaires, TES et éducatrices compléteront les informations en utilisant l'outil proposé. Le comité Plan de lutte consignera les observations en octobre, janvier, mai.

Comportements attendus Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
-Les élèves règlent leurs conflits de façon pacifique. -Les élèves demandent l'aide d'un.e adulte lorsqu'ils n'arrivent pas à résoudre leur conflit. -Les élèves utilisent les stratégies enseignées. -Les élèves font preuve d'esprit sportif et de comportements adéquats entre eux. - Enseigner systématiquement les comportements attendus dans tous les groupes (enseignants, TES ). - S'approprier une technique de résolution des conflits (enseignants) -Modéliser les comportements auprès des élèves (par exemple faire des messages clairs). -Appliquer systématiquement la technique d’ARASS. -Assurer une surveillance active et sécuritaire dans la cour et dans l'école. -Enseigner explicitement les valeurs en lien avec le code de vie. -Offrir des ateliers de prévention sur l’intimidation, les conflits et les habiletés sociales. -Offrir des ateliers préventifs présentés par l’agente sociocommunautaire, par exemple sur la cyberintimidation. -Animer des ateliers spécifiques sur la résolution des conflits avec un sous-groupe d’élèves ou en rencontre individuelle. -Aider les enseignants à se constituer une banque de stratégies pour éviter ou résoudre leurs conflits. -Déployer l'unité sans violence avec les élèves de 6e année.

Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
-Informer les parents que toutes les situations sont prises au sérieux. -Informer les parents lors de situations de situations de violence et solliciter leur collaboration. -Diffuser le plan de lutte de l’école sur le site internet. -Informer régulièrement les parents des moyens mis en place et des modalités de signalement par le biais du CÉ, de l'Infoparents, de capsules d'informations,etc...


LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION

Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence

Pour les élèves Pour les parents
-Parler à un adulte de l'école. -Parler à ses parents. Demander l'aide d'un pair pour en parler à un adulte. -Déposer un message dans la boite désignée à cet effet. -Appel téléphonique à l’école. -Aviser la direction et la/le TES.

Pour les membres du personnel et les partenaires
-Aviser la direction et la/le TES.

L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :

Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :

* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.

* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :

  1. Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
  2. Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.

* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.

La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.

Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.



LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE


Les actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
1er INTERVENANT VIOLENCE ET INTIMIDATION Le premier intervenant est la personne qui est témoin de la situation (peut être n'importe quel adulte de l'école). -Intervention sur-le-champ avec la technique ARASS: -ARRÊTER le comportement devant les témoins. -RAPPELER les comportements attendus et proscrits en mentionnant l'impact possible pour la victime. -AIDER en évaluant la situation et, s'il s'agit de violence ou d'intimidation, signaler selon les modalités établies. -SÉCURISER l'élève victime en étant à l'écoute de ses besoins et en l'informant qu'un suivi sera réalisé et en assurant sa protection, si nécessaire. -SUIVRE la situation auprès de la victime, de l'auteur et des témoins. -Signaler la situation à la/le TES et à la direction. VIOLENCES SEXUELLES -Arrêter la situation. -Nommer qu'il s'agit d'une violence sexuelle. -Rappeler le comportement attendu, miser sur le respect et la réciprocité, l'intimité. -Vérifier si l'élève se sent en sécurité. -S'il ne se sent pas en sécurité, mettre en place des mesures temporaires pour assurer sa sécurité. 2e INTERVENANT VIOLENCE ET INTIMIDATION Le deuxième intervenant est la personne à qui l'on réfère la situation (peut être un.e technicien.ne, un.e professionnel.le, un.e direction, etc.) -Soutenir les élèves impliqués (victime.s, auteur.s, témoin.s). -Assurer les communications entre les personnes concernées (équipe-école, parents, élèves) -Rencontrer les élèves séparément. -Analyse de la situation : Nature de l'événement, sa gravité, les personnes impliquées, etc. -Évaluer les circonstances: Accidentelles ou délibérées, motivées par quelles émotions, etc. -Évaluer le risque de récidive : Évaluer si le.s auteur.s et témoin.s utilisent des justifications. -Évaluer la légalité de l'acte: Consigner l'information dans une fiche de suivi. -Ajouter des mesures de sécurité temporaires au besoin. VIOLENCES SEXUELLES -Évaluer les circonstances: âge des élèves, différence d'âge entre les élèves impliqués, élèves à besoins particuliers, présence de menace ou de contrainte, fréquence, récurrence. -Évaluer le risque de récidive: évaluer la compréhension de la situation de l'élève auteur et l'impact pour elle et la victime, évaluer si l'auteur et les témoins utilisent des justifications (en tenir compte dans les mesures de soutien et la sanction).

Mesures de soutien de l'élève victime Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
VIOLENCE ET INTIMIDATION -Reconnaître l’incident et rassurer l’élève. -Renforcer le comportement de dénonciation. -Évaluer l’impact de la situation pour la victime. -Définir des stratégies pour éviter ou réagir aux situations. -Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école (voir la cible). -S'assurer que l'élève se sente en sécurité: faire des suivis ponctuels, ... VIOLENCES SEXUELLES (les interventions suivantes s’ajoutent) -Vérifier comment se sent la victime. Dans le cas où l’élève ne se sent pas victime, éviter de victimiser l’élève (s’il n’y a pas de traumatisme, il ne faut pas en induire un). -Conscientiser l'élève à l'égard des gestes non acceptables. -Demander de vous faire part de ses souhaits pour la suite des choses. -Référer aux ressources spécialisées si nécessaire. -Revoir la victime régulièrement pendant la semaine et par la suite au besoin. -Observer la victime dans les semaines suivantes (personnel impliqué). -Assurer un suivi ponctuel (TES, psychoéducatrice) selon les besoins de la victime.

Mesures de soutien de l'élève témoin Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
VIOLENCE ET INTIMIDATION -Reconnaître l’incident et rassurer l’élève. -Renforcer le comportement de dénonciation. -Évaluer l’impact sur le climat du groupe, du niveau ou de l’école. -Sensibiliser au pouvoir d’action des témoins. -Définir des stratégies pour éviter ou réagir aux situations. -Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école (voir la cible) -Enseigner les comportements attendus (pouvoir d’agir des élèves témoins) -Évaluer la pertinence de réaliser une intervention spécifique auprès des élèves (groupe, niveau, école) VIOLENCES SEXUELLES (les interventions suivantes s’ajoutent) -Ajuster la surveillance. -Dans le cas d’une banalisation des gestes : effectuer une intensification de certains apprentissages en éducation à la sexualité (ex. notion du consentement, mythes concernant la séduction, etc.). -Référer aux ressources spécialisées si nécessaire. -Revoir les témoins pour rappeler les comportements attendus en cas d'incidents. -Valoriser l'importance de la dénonciation des actes de violence et d'intimidation.

Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
VIOLENCE ET INTIMIDATION -Reconnaître l’incident (amorcer la réflexion sur l’utilisation du/des geste(s)). -Définir des stratégies pour mettre fin à la situation(gestion de la colère, développer des habiletés sociales, etc.). -Impliquer les parents pour la mise en œuvre des stratégies. -Déterminer avec l’élève des engagements à prendre. -Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école (voir la cible). -Enseigner les comportements attendus (trouver une réponse acceptable à ses besoins) selon un plan d’intervention. -Superviser les moments informels. -Renforcer les progrès de l’élève. VIOLENCES SEXUELLES (les interventions suivantes s’ajoutent) -Référer aux ressources spécialisées (ex. Fondation Marie-Vincent).

Sanctions disciplinaires Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Après analyse de la situation, et en respect du principe de gradation des sanctions, l’application des mesures d’aide et des sanctions s’effectue selon le profil de l’élève, la nature, la gravité et la fréquence des comportements. La sanction vise un arrêt d’agir et de démontrer une justice sociale. Seule, elle ne constitue pas un moyen permettant à l’auteur de développer ses habiletés ou l’outiller pour se conformer aux règles. Exemples: -retrait; -rencontre avec la direction, accompagné ou non des parents; -réparation; -suspension interne ou externe; -réflexion; -rencontre de médiation, si la situation le permet; -références à des services internes ou externes; -toutes autres mesures disciplinaires pertinentes selon la situation; -ultimement, un élève pourrait même être expulsé conformément à l’article 96.27 de la L.I.P. -Suivi auprès de l’élève auteur, des parents et des intervenants par la/le TES. -Surveillance accrue par les intervenant.e.s. -Rappeler les stratégies à utiliser pour éviter une récidive.

Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:

  1. des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
    • Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
  2. des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
    • Les protocoles d’interventions : Comportements sexualisés et violences sexuelles développées par le CSSDM (comportements sexualisés, abus sexuel et violences sexuelles) ont été diffusé à l’ensemble du personnel.
    • Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
      • Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
    • L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
    • Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
    • Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.