Plan de lutte 2023-2024

149 - École Saint-Pascal-Baylon

PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION
LA VIOLENCE À L'ÉCOLE

Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015






IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE


















ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)


Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école Date de la passation
SEVEQ 2021-05-14

Forces du milieu
- Le climat relationnel entre les élèves et le climat relationnel entre les élèves et les enseignants sont perçus de façon positive par les élèves de l’école (84%). - Le climat de sécurité chez les adultes est perçu positivement par l’ensemble des membres du personnel (90%) et chez les élèves (86%). - Le taxage fait partie d'une zone de force, donc il est très rarement vécu à l’école. - Le climat relationnel entre les membres du personnel est vu positivement par la majorité d’entre eux (87%). - Malgré quelques incidents, les élèves notent à 89% n’avoir jamais été humiliés ou exposés à de fausses rumeurs sur les réseaux sociaux.

Vulnérabilité ou problématiques Cible
- La violence directe (insultés, traités de noms) reste l’aspect problématique que l’équipe-école se doit encore d’adresser et de prioriser. Les élèves rapportent qu’ils en ont souvent ou très souvent subi (26%) ou observé (47%), tandis que le personnel indique en avoir souvent ou très souvent observé (39%). - La violence indirecte (parler dans le dos d’un ami) est aussi relevée par les élèves qui en ont souvent ou très souvent subi (17%). - Les élèves perçoivent le terrain de l’école (46%) et le gymnase (22%) comme étant des lieux plus propices à la violence. Le personnel scolaire, quant à eux, relève davantage de violence lors des périodes de diner (35%). Réduire de 5% le nombre d’agressions verbales d’ici la fin de l’année scolaire 23-24

Moyens d'évaluation de la cible Quand et Qui?
Ce sera calculé avec l’aide du cartable de réflexions et de manquements majeurs. Asma Baalbaki, fin mai 2024

Comportements attendus Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
- Le personnel (école, SDG et service du diner) applique systématiquement le modèle d’intervention de l’adulte-témoin avec la technique d’ARASS. - Le personnel favorisera et valorisera l’utilisation des stratégies de résolution de conflits (se calmer, se parler, chercher des solutions et trouver la solution). - Les élèves utilisent des propos et des comportements adéquats dans les situations de conflits ou de frustration sur la cour et durant les périodes de transitions. - Les élèves arrivent à faire des messages clairs et au « je » lors de situation de conflit ou de frustration. - Les élèves auront une meilleure compréhension des risques liés à l’usage des médias sociaux et des responsabilités associées (cyberintimidation). - Réinvestissement de la formation du personnel à la technique ARASS (arrêter, rappeler, aider, sécuriser, suivre) pour la surveillance active. - Poursuite du comité code de vie qui a mis à jour le code de vie de l’école et a créé un code de vie virtuel TEAMS. - Maintien d’un 4e surveillant à la récréation des grands et à la récréation des petits. - Ajout de zones de surveillance dans la cour de l’école (enseignants et service de garde [SDG]). - Rédaction, actualisation et mise en application du plan de surveillance stratégique. - Utilisation du nouveau formulaire de manquement majeur et du rapport d’enquête sur une situation de violence/intimidation. - Ateliers de prévention réalisés par les éducatrices spécialisées et la psychoéducatrice dans les classes (résolution de conflits, intimidation, empathie, etc.). - Communication accrue lors d’un accident et/ou lors de situations de violence pour que les intervenants du SDG relèguent l’information aux titulaires et/ou éducatrices spécialisées/psychoéducatrice. - Mise en place d’affiches dans les corridors sur la résolution de conflits. • Pratique des comportements attendus avec un sous-groupe d’élèves ou un élève en particulier. - Activité animée par la psychoéducatrice sur les réseaux sociaux (5e et 6e année). - Possibilité d’ateliers par la policière sociocommunautaire dans les classes.

Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
- Lecture du code de vie-école et du code de vie virtuel TEAMS avec votre enfant. - Implication des parents pour diverses activités tout au long de l’année. - Communication avec les parents (courriels, téléphone, rencontres virtuelles TEAMS, Mozaïk Portail, etc.). - Ressources sur le site internet de l’école.


LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION

Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence

Pour les élèves Pour les parents
- Les élèves se réfèrent auprès d’un adulte signifiant pour eux : titulaire, spécialiste, éducatrice spécialisée, psychoéducatrice, éducateurs au SDG, surveillant de diner, orthopédagogue, orthophoniste, et directrice. - Contacter l’enseignant, le secrétariat, la direction, la psychoéducatrice ou l’éducatrice spécialisée pour que la personne puisse recueillir le signalement et remplir le formulaire.

Pour les membres du personnel et les partenaires
- Pour le personnel : recueillir des détails de la situation, rencontres avec l’éducatrice spécialisée ou la psychoéducatrice. - Pour l’éducatrice spécialisée et la psychoéducatrice : établir l’historique des différentes situations survenues durant l’année scolaire (manquements majeurs, fiches de réflexion, fiches de consignation intimidation, etc.). Lors d’un incident de violence ou d’intimidation, remplir le Rapport d’enquête ainsi que la fiche de suivi, puis le transmettre aux directions.

L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :

Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :

* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.

* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :

  1. Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
  2. Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.

* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.

La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.

Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.



LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE


Les actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
- Rencontrer les personnes impliquées dans la situation. - Informer les parents des élèves concernés et les impliquer dans la recherche de solutions. - Donner une rétroaction à la personne qui a dénoncé la situation. - Impliquer les membres du personnel qui sont concernés par la situation. - Établir un plan de sécurité et prioriser des interventions pour sécuriser la victime. - Impliquer la direction tout au long du processus. - Si nécessaire, avoir recours aux ressources professionnelles de l’école et de la communauté pour les élèves concernés par des manifestations récurrentes ou sévères (travailleuse sociale, policière sociocommunautaire).

Mesures de soutien de l'élève victime Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
- Écouter attentivement l’élève victime pour analyser la situation avec lui/elle (sécuriser). - Prendre position contre la violence en lui nommant qu’il n’a pas à tolérer qu’on lui fasse mal, même verbalement. - Vérifier sa capacité à faire face à son agresseur et son désir de le rencontrer, en présence d’un adulte, afin de lui exprimer une limite ferme. - Chercher des solutions à plus long terme, afin de déterminer comment il pourra réagir dans une situation semblable à l’avenir. - Si l’élève ne possède pas les habiletés pour y faire face, des rencontres avec l’intervenante scolaire ou avec ses parents peuvent être prévues. L’élève pourrait prendre part à des exercices et des mises en situation pour lui permettre de développer ses habiletés sociales, son estime personnelle, ses habiletés d’affirmation et sa capacité à réagir aux moqueries. - Informer la victime des mesures prises (sanctions et mesures de contrôle mis en place sans toutefois connaître les détails du plan d’intervention). - Communiquer avec les parents. - S’assurer que les mesures d’aide et de soutien sont réellement appliquées. - Vérifier avec les personnes concernées que les actes ont pris fin. - Encourager les parents, les membres du personnel et les élèves à informer l’école si l’intimidation ou la violence se poursuit.

Mesures de soutien de l'élève témoin Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
- Écouter et accueillir les émotions vécues. - Encourager les témoins à prendre position contre la violence. Les sensibiliser à l’importance de leur rôle (délateur versus dénonciateur). - S’assurer que les témoins savent ce qu’ils peuvent faire afin de s’affirmer contre la violence sans toutefois se mettre « dans le pétrin » (ex. : s’opposer clairement ou afficher leur désaccord sans affronter l’élève auteur). - Valoriser les comportements positifs et favoriser les actions positives. - Implication de la policière sociocommunautaire ou de la travailleuse sociale au besoin. - S’assurer que les mesures d’aide et de soutien sont réellement appliquées. - Vérifier avec les personnes concernées que les actes ont pris fin. - Encourager les parents, les membres du personnel et les élèves à informer l’école si l’intimidation ou la violence se poursuit.

Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
- Questionner l’élève sur ce qui s’est passé (avoir la version des faits de l’élève auteur). - Fournir un encadrement ferme et bienveillant. Maintenir les conséquences et l’encadrement prévus au plan. - Sensibiliser les élèves, qui sous-estiment l’impact de leurs gestes, au vécu des victimes. - Analyser et observer (impliquer les intervenants scolaires). - Prévoir une série de moyens et de stratégies, afin d’aider et d’encadrer l’élève selon ses besoins particuliers. Idéalement, impliquer l’élève dans la recherche de solutions. - Impliquer l'agent sociocommunautaire ou la travailleuse sociale, au besoin.

Sanctions disciplinaires Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
- Manquement majeur : Suspension à l’interne (retrait de classe et maintien de l’élève à l’école) ou suspension à l’externe (retrait de l’école). • Fiche de réflexion, lettre d’excuse et geste réparateur. - Retour de suspension externe avec les parents et la direction. - Suivi auprès des parents. - Consultation de l’équipe d’intervenants, lorsque requise. - Mise en place d’un protocole d’intervention individualisé, au besoin. - S’assurer que les mesures d’aide et de soutien sont réellement appliquées. - Communiquer avec les parents. - Vérifier avec les personnes concernées que les actes ont pris fin. - Encourager les parents, les membres du personnel et les élèves à informer l’école si l’intimidation ou la violence se poursuit. - Surveillance plus active auprès de l’élève (en classe, sur la cour de récréation et au service de garde).

Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:

  1. des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
    • Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
  2. des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
    • Les protocoles d’interventions : Comportements sexualisés et violences sexuelles développées par le CSSDM (comportements sexualisés, abus sexuel et violences sexuelles) ont été diffusé à l’ensemble du personnel.
    • Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
      • Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
    • L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
    • Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
    • Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.