Plan de lutte 2023-2024

221 - École Irénée-Lussier

PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION
LA VIOLENCE À L'ÉCOLE

Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015






IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE


















ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)


Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école Date de la passation
Aucun étant donné notre clientèle très spécifique

Forces du milieu
Tous les élèves présentent une déficience intellectuelle moyenne, sévère ou profonde avec ou sans troubles associés. L’école accueille des élèves ayant aussi une déficience au niveau de la communication ainsi que des élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Une équipe disciplinaire spécialisée en grand nombre: psychologues, psychoéducateur, infirmière, TS, TES, PEH, conseiller pédagogique, ergothérapeutes, enseignants, enseignants ressource, TES ressource, équipe de direction. L’école travaille étroitement avec l’ensemble des CIUSSS de l’île de Montréal, avec les centres de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI), avec le Centre jeunesse (CJM) de même qu’avec les centres hospitaliers et les services de psychiatrie. L’apport des partenaires est essentiel à la réussite de la mission de l’école. Une majorité des élèves nécessite des interventions afin d’adapter l’environnement à leurs besoins. La manifestation des comportements inadéquats fait souvent appel à de la réadaptation visant à développer de nouvelles habiletés ou compétences adaptatives face à leur environnement physique et social. Chaque équipe-classe est minimalement composée d'un enseignant et d'un TES. De plus, une équipe de soutien (ressource / conseil) est présente pour répondre aux besoins ponctuels. Tous les intervenants scolaires de l'école reçoivent la formation ITCA (Intervention Thérapeutique lors de Comportements Agressifs). Cette formation outille et aide les intervenants à demeurer bienveillants et à mettre en place des interventions qui aideront ultimement les élèves à adopter des comportements plus socialement adéquats pour répondre à leurs besoins et à mieux se faire comprendre. La formation IPEC (Intervention post-événement critique) est aussi offerte à tous les intervenants. Des pairs aidants sont ciblés dans chacun des bâtisses. Cette formation contribue à limiter les impacts des agressions sur les intervenants et ainsi leur permettre de conserver une attitude positive et professionnelle auprès des élèves. L'aménagement de l'école offre aussi différentes réponses aux besoins des élèves: coins noirs, salles d'apaisement, salles d'isolement, décharge motrice. • Nos élèves sont portés et encouragés à rapporter aux intervenants les gestes de violence ou d’intimidation qu’ils perçoivent autour d’eux. • Des interventions ciblées sont effectuées auprès des « agresseurs » en fonction de l’origine de leurs difficultés : anxiété, habiletés sociales déficitaires, etc. • Des interventions ciblées sont effectuées auprès des victimes. Elles sont habituellement en lien avec le développement d’habileté d’affirmation de soi et de stratégies d’adaptation. • Lors de situation d’intimidation et de violence, une attention est portée à l’instauration d’aménagements préventifs : surveillance rapprochée, distance physique entre « agresseur /victime ». Ces aménagements sont efficaces dans l’immédiat alors que les déficits à la base des situations d’agression et d’intimidation doivent être travaillés par des interventions dans une perspective à long terme. Plus précisément, plusieurs aménagements physiques ont été consentis ces dernières années et des actions préventives font partie des habitudes de l’équipe-école pour contrer l’intimidation : rapport de situation problématique - Rapport de situation problématique - Un local de répit (Relance/Vision) - Des salles d’apaisement - Gestion des conflits et médiation lorsque possible - Intervention dès le début des conflits ou dès qu’il y a doute qu’une problématique s’annonce - Plan de surveillance et d’encadrement stratégique - Un outil de transmission d’informations pertinentes (Branché) informant l’ensemble du personnel de problématiques présentes chez certains élèves, ainsi que les mesures d’encadrement les concernant afin d’assurer la cohérence des interventions. - Suivi individuel de l’élève « agresseur » ou « intimidateur » et mise en place de mesures d’encadrement pouvant varier en fonction de l’élève : - Obligation d’être en présence d’un intervenant, - Obligation d’être dans une activité structurée pendant les dîners et les temps libres, - Retrait de la classe, - Horaire particulier, etc. - Retrait préventif (suspension) à l’interne ou à l’externe de l’« agresseur » ou «intimidateur» en vue de clarifier et comprendre un événement grave en colligeant les informations afin de statuer sur des mesures à prendre. - Rencontre des élèves avec leur titulaire ou éducateur afin de leur donner une occasion de s’exprimer sur ce qu’ils vivent ou ont vécu. - Visite du policier communautaire dans certains groupes sur des thèmes diversifiés et adaptés aux besoins des élèves. - Présentation de capsules sur la prévention des abus et les notions de consentement - Élaboration de scénarios sociaux et enseignement de ceux-ci auprès des élèves. - Simplification de la rédaction du code de vie de l’école afin de le rendre accessible à la compréhension des élèves. - Illustration du code de vie de l’école (en cours). - Des activités de décloisonnement et d’intégration au niveau de la vie étudiante et complémentaire de l’école visant l’acceptation et la tolérance aux différences individuelles.

Vulnérabilité ou problématiques Cible
Retard d’adaptation relié aux limitations des fonctions cognitives et adaptatives : les habiletés de raisonnement, de jugement, de planification, d'organisation, de résolution de problèmes, la pensée abstraite, la compréhension d’idées complexes, la capacité d’apprentissage à partir d’expériences, la compréhension de la notion de temps et d'espace, etc. sont limitées. Capacités fonctionnelles limitées sur le plan de l’autonomie personnelle et sociale : certains ont besoin d’aide au niveau de leur hygiène pour développer leur autonomie au niveau des soins personnels. Certaines actions, exercées de façon répétée au quotidien, peuvent devenir automatisées. Difficultés au plan du développement sensoriel et moteur : la motricité fine ou globale, l’équilibre, la coordination, la posture, la perception, la représentation corporelle dans l’espace… Difficultés importantes sur le plan de la communication (expressive et réceptive) et du langage. Ils éprouvent à des degrés différents et, selon leur niveau de déficience, des difficultés à communiquer et à exprimer de manière adéquate leurs besoins de base, leurs goûts (faire des choix) et intérêts, leurs sentiments. Plusieurs élèves sont non verbaux. Tous nécessitent une aide à la communication. Difficultés à gérer les changements et l’imprévisibilité : ce qui peut entraîner un haut niveau d’anxiété. La clientèle présentant un TSA est confrontée à un défi de taille au niveau des habiletés sociales, ayant de la difficulté à décoder et à utiliser les indices sociaux, ainsi qu’à comprendre la réciprocité sociale. En ce sens, certains élèves éprouvant des limitations au niveau des habiletés sociales peuvent entrer en interactions avec les autres de manière brusque, invasive ou agressive. L’analyse des comportements d’agression manifestés par nos élèves doit tenir compte des caractéristiques associées à la déficience intellectuelle, ainsi que des diverses autres conditions présentes chez chacun d’entre-eux (TSA, TGC, TDAH, etc.) Ainsi, on retrouve chez les élèves des troubles de la conduite, des troubles graves du comportement, des déficits importants au niveau des fonctions exécutives, déficit de l’attention, troubles obsessifs et compulsifs, troubles relevant de la psychopathologie, syndromes divers… Les comportements se manifestent par des agressions, des rituels répétitifs qui servent à calmer l’anxiété, des fixations sur des objets ou des personnes. Ces comportements peuvent être perçus par les pairs comme des gestes d’intimidation ou d’agression sans pour autant qu’une intention de blesser ou d’intimider soit à l’origine du geste. Ainsi, les élèves de l’école manifestent des comportements d’agression envers leurs pairs pour différentes raisons (multifactoriels). La réflexion derrière notre plan de lutte contre l’intimidation et les violences est d’identifier la cible la plus importante pour une majorité de nos élèves. Considérant l’importance qu’occupe la communication au sein de notre milieu et son implication dans différentes manifestations comportementales de nos élèves, c’est la cible la plus pertinente à prioriser dans le plan. Réduire de 20 % d’ici juin 2024 le nombre de comportements d’agression des élèves envers leurs pairs.

Moyens d'évaluation de la cible Quand et Qui?
Grilles de compilation de données à remplir par l'équipe-classe de chaque groupe et ce, au mois d'octobre et au mois de mai . Au mois d’octobre: Un premier questionnaire est rempli par les équipes-classe afin de dresser un niveau de base au sein de leur groupe (concernant les agressions inter-élèves et les outils de communication utilisés). Le questionnaire est élaboré par le comité. Les questions posées (dans un questionnaire très bref) cibleraient le niveau d’agression inter-élèves observés au sein de la classe, le niveau de communication de chaque élève, la capacité des élèves à communiquer leurs besoins/demandes, les moyens alternatifs proposés, etc. La compilation des données sera faite par le comité. Au mois de mai/juin: Un deuxième questionnaire est rempli par les équipes-classe afin d’évaluer la progression du niveau de communication au sein des élèves et la diminution des agressions inter-élèves. La compilation des données est faite par le comité en vue d’évaluer l’atteinte de la cible du plan de lutte. Les résultats sont communiqués au sein de l’équipe-école. Les moyens ciblés peuvent être ajustés pour l’année suivante.

Comportements attendus Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
Que les élèves puissent améliorer l’identification et la reconnaissance de leurs besoins personnels. Que les élèves communiquent adéquatement leurs besoins et demandes selon leur niveau et capacités. Que les élèves utilisent les outils mis à leur disposition pour communiquer. - Enseigner systématiquement les comportements attendus au niveau de la communication prosociale dans tous les groupes. - Surveillance accrue et proactive en tout temps, afin d’être à l’affût des agressions inter-élèves potentielles. - Modélisation des modes de communication par tous les intervenants de l’école. - Favoriser la communication des élèves dans toutes les tâches quotidiennes (ne pas aller au-devant de leurs demandes). -Fournir des outils alternatifs à la communication verbale à certains élèves selon leur niveau et habiletés. -Mettre des outils de communication alternatifs à la disposition des élèves en tout temps dans la classe (picto, photos, objets, etc). - Scénarios sociaux pour certains élèves ciblés. - Enseignement individualisé ou en sous-groupes (ateliers de communication) -Pour les élèves ayant été ciblés agresseurs potentiels dans l’évaluation d’octobre, un objectif au PI ciblant la communication sera prioritaire. - Grilles de compilation de données à remplir par l’équipe-classe pour analyser les comportements agressifs d’un élève envers ses pairs (équipe-conseil peut être appelée en soutien à l’analyse fonctionnelle)

Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
• Rencontre avec les parents lors de l’inscription à l’école ou lors du passage primaire-secondaire : présentation des services, explication du mode de fonctionnement, portrait des clientèles. • Demande de la signature du parent dans l’agenda scolaire faisant foi de la connaissance du code de vie de l’école. • Rédaction d’un code de vie simplifié dont une partie s’adresse spécifiquement aux parents. • Communication quotidienne avec les parents via l’agenda scolaire. • Appel aux parents lors de situations problématiques. • Rencontre avec les parents pour faire suite à certaines situations impliquant leur enfant. • Participation des parents lors de l’élaboration du Plan d’intervention de l’enfant. • Soutien offert aux parents en les informant des ressources disponibles dans la communauté pour les soutenir dans leur rôle. • Accompagnement dans les démarches d’accès, lorsque nécessaires. • Continuum de service.


LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION

Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence

Pour les élèves Pour les parents
Étant donné les caractéristiques de la clientèle, la majorité des élèves ont besoin d’un intermédiaire pour dénoncer une situation d’intimidation ou de comportement d'agression. En tout temps, via diverses activités vécues en classe : accueil du matin, les activités d'échanges, les élèves sont encouragés à s’exprimer. Ils peuvent en tout temps demander un moment à part des autres élèves pour exprimer une difficulté vécue ou signaler qu’ils ont été témoins d’une situation. De plus, les élèves qui en ont la capacité sont fortement encouragés à s’adresser aux intervenants de l’école pour signaler ou formuler une plainte. Dans la majorité des situations vécues, c’est le personnel qui est témoin, qui intervient et qui signale les problématiques. Il arrive que les parents signalent une problématique en faisant un appel à l’école auprès de l’équipe-classe ou de la direction.

Pour les membres du personnel et les partenaires
Ainsi, lorsqu’un intervenant de l’école reçoit ou est témoin d'une plainte d’intimidation d’un élève ou de son parent, il a la responsabilité de vérifier le bien-fondé de la situation et d'agir pour que la victime soit rassurée et se sente en sécurité. Ce même intervenant a le devoir d’informer l’équipe-classe responsable de l’élève agresseur ou intimidateur ainsi que de l’élève victime afin que ceux-ci puissent pousser plus loin l’intervention. L’information transmise est consignée en utilisant le formulaire maison intitulé, Rapport de situation problématique, qui a été modifié afin d’y insérer des éléments manquants concernant l’intimidation, les agressions ou la violence. Une copie du rapport est transmise à l’équipe-classe, aux professionnels de l’école, à l’équipe-ressource, à la direction adjointe et est classée au DAP de l’élève. L’équipe-classe informe les parents via l’agenda ou par un appel téléphonique.

L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :

Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :

* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.

* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :

  1. Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
  2. Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.

* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.

La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.

Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.



LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE


Les actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
1er intervenant: Premier témoin de la situation - Arrêter la situation; - Rappeler le comportement attendu; - Séparer l'auteur de la victime; - Les actions qui doivent être prises lorsqu’un acte d’intimidation, de comportements d'agression ou de violence est constaté par un élève, un enseignant, un autre membre du personnel de l’école ou par quelque autre personne : - Rencontrer promptement les personnes impliquées dans la situation. - Offrir du temps et des moments aux élèves pour parler d’intimidation, de comportements d'agression ou de violence. - Encourager et valoriser le rôle du TÉMOIN dans une situation conflictuelle. - Informer les parents de la situation, dans l’intérêt de l’élève, et les impliquer dans la recherche de solution. - Donner une rétroaction à la personne qui a porté plainte. Lorsqu’une problématique survient de manière répétitive, que la fréquence ou l’intensité sont importantes, l’équipe-classe est invitée à signaler la problématique à la Table multi de l’école via une demande de services internes ou externes. Une coordination des actions des divers intervenants ressource et professionnels de l’école est mise en place afin d’établir un plan d’action concerté visant à documenter la problématique, à en faire l’analyse afin d’élaborer un plan d’intervention. Les parents sont informés ainsi que les partenaires. Ils sont mis à contribution tant dans la prise d’informations, dans l’identification des interventions que dans le monitorage de celles-ci. 2e intervenant: Éducateur de l'élève avec le soutien des éducateurs ressource ou de la psychoéducatrice au besoin. - Rencontrer séparément les élèves impliqués, documenter la situation; - Évaluer les circonstances; - Évaluer le risque de récidive; - Évaluer la légalité de l'acte; - Informer les parents.

Mesures de soutien de l'élève victime Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
De manière générale, dans les activités pédagogiques quotidiennes : • Lors d’activités de communication (discussion et échanges), les élèves sont encouragés à s’exprimer et à identifier les comportements qui peuvent être intimidants, agressifs ou violents dans diverses situations vécues, que les élèves soient impliqués ou non. • Amorcer une réflexion sur l’intimidation, les comportements d'agression ou la violence et leurs conséquences avec les élèves qui en ont la capacité. • Offrir un enseignement systématique de comportements attendus, soutenu par un système de renforcement positif et de valorisation. Plus précisément, dans des situations d’intimidation, de comportements d'agression ou de violence : • Préserver la confidentialité du témoin et valoriser son rôle dans la lutte contre l’intimidation et la violence. • Lors de situation d’intimidation, de comportements d'agression ou de violence, une attention est portée à l’instauration d’aménagements préventifs : surveillance rapprochée, distance physique entre agresseur / victime. Ces aménagements sont souvent efficaces dans l’immédiat. • L’intervention doit favoriser l’acquisition de nouveaux comportements auprès de l’agresseur en utilisant des scénarios sociaux, en programmant des interventions visant la gestion des émotions, de l’anxiété, la pyramide d’intimité, le respect du consentement adaptés au niveau de compréhension de l'élève. • Des interventions ciblées sont effectuées auprès des victimes. Elles sont habituellement en lien avec le développement d’habileté d’affirmation de soi et de stratégies d’adaptation. L’équipe-classe ainsi que les intervenants gravitant autour de l’élève verront, sur une base régulière à : • S’informer auprès de la victime de l’efficacité des mesures mises en place, de la possibilité qu’il y ait récidive ou non de la part de l’agresseur. • S’assurer que les mesures de soutien et d’aide ont réellement été appliquées par le personnel concerné (équipe-classe, équipe-école selon le cas). • Valider régulièrement, auprès des personnes concernées, que les actes d’intimidation aient pris fin. • Encourager les témoins ou les parents à signaler toute situation démontrant que l’intimidation se poursuit ou se présente différemment. L’équipe-classe avec le soutien des intervenants gravitant autour d’un élève ayant fait l’objet d’un signalement ou d’une plainte d’intimidation verra à transmettre les informations pertinentes lors du passage d’informations suite à un changement de groupe ou de programme afin qu’une vigilance soit maintenue ou que le suivi demeure actif, si nécessaire.

Mesures de soutien de l'élève témoin Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
- Reconnaître l'incident et rassurer l'élève; - Renforcer le comportement de dénonciation; - Évaluer la pertinence de réaliser une intervention spécifique avec ce témoin. L’équipe-classe ainsi que les intervenants gravitant autour de l’élève verront, sur une base régulière à : • S’informer auprès de la victime de l’efficacité des mesures mises en place, de la possibilité qu’il y ait récidive ou non de la part de l’agresseur. • Transmettre l’information sur les protocoles en place aux nouveaux intervenants qui se joignent à l’équipe. • S’assurer que les mesures de soutien et d’aide sont appliqués selon le protocole par les intervenants concernés (équipe-classe, équipe-école selon le cas). • Valider régulièrement, auprès des personnes concernées, que les actes d’intimidation aient pris fin. • Encourager les témoins ou les parents à signaler toute situation démontrant que l’intimidation se poursuit ou se présente différemment. L’équipe-classe avec le soutien des intervenants gravitant autour d’un élève ayant fait l’objet d’un signalement ou d’une plainte d’intimidation verra à transmettre les informations pertinentes lors du passage d’informations suite à un changement de groupe ou de programme afin qu’une vigilance soit maintenue ou que le suivi demeure actif, si nécessaire.

Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
Pour les élèves dont la compréhension de l’impact des sanctions est limitée, des aménagements préventifs sont d’abord mis en place (surveillance, encadrement 1/1, aménagement physique des lieux, horaire modifié, élaboration de fiche de prévention active…). Ces aménagements peuvent s’avérer efficaces dans l’immédiat. Toutefois, les déficits à la base des situations d’agression et d’intimidation doivent être travaillés par des interventions dans une perspective à long terme. Dans ce contexte, le Cadre de référence du continuum des mesures de soutien pour les élèves présentant des problématiques complexes est mis en place. Ce cadre de référence guide les diverses actions à poser, cible les éléments à documenter en vue d'identifier la fonction des comportements observés, soutient la réflexion et l’analyse en vue de dégager les interventions à préconiser, encadre les mesures contraignantes lorsqu’elles s’avèrent nécessaires. La collaboration de tous les intervenants scolaires impliqués auprès de ces élèves est sollicitée de même que celle de la famille et des partenaires externes (CIUSSS, centre de réadaptation, centre hospitalier…). À ce stade, un risque de rupture de fonctionnement sur le plan scolaire est présent et la décision d’y recourir dépendra de la capacité de l’école, en fonction des ressources internes et externes disponibles, à mettre en place les aménagements jugés nécessaires pour circonscrire les comportements problématiques et en diminuer la fréquence et/ou l’intensité.

Sanctions disciplinaires Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Chaque situation sera étudiée et évaluée en tenant compte des caractéristiques spécifiques de l’élève (niveau de déficience intellectuelle et toutes autres conditions présentes. (TSA, TGC, TDAH, etc.) Les sanctions disciplinaires doivent avant tout être éducatives. Elles prennent en compte la capacité de l’élève à comprendre l’impact de ses comportements sur les autres et le lien de cause à effet associé à la sanction administrée. Ainsi, les élèves ayant la capacité intellectuelle de saisir la portée d’une sanction peuvent : • Se voir retirer des privilèges (participation à une activité, à une sortie…) • Devoir faire un acte de réparation • Recevoir une interdiction de contact avec l’élève victime • Se voir obligés de participer à des rencontres visant l’apprentissage de la gestion des émotions, de l’anxiété… • Être convoqués au bureau de la direction • Être placés en rupture de fonctionnement à l’interne pour une durée à déterminer selon la situation • Être placés en rupture de fonctionnement à la maison pour une durée à déterminer selon la situation • Être convoqués à une rencontre avec le policier communautaire • Être convoqués à une rencontre avec les parents, la direction et des intervenants de l’école L’équipe-classe ainsi que les intervenants gravitant autour de l’élève verront, sur une base régulière, à : • S’informer auprès de la victime de l’efficacité des mesures mises en place, de la possibilité qu’il y ait récidive ou non de la part de l’agresseur. • Transmettre l’information sur les protocoles en place aux nouveaux intervenants qui se joignent à l’équipe. • S’assurer que les mesures de soutien et d’aide sont appliquées selon le protocole par les intervenants concernés (équipe-classe, équipe-école selon le cas). • Valider régulièrement, auprès des personnes concernées, que les actes d’intimidation aient pris fin. • Encourager les témoins, les élèves victimes ou les parents à signaler toute situation démontrant que l’intimidation se poursuit ou se présente différemment. Lorsqu’un élève ayant fait l’objet d’un signalement ou d’une plainte d’intimidation change de groupe ou de programme, l’équipe-classe a le devoir de transmettre toutes les informations pertinentes à la nouvelle équipe via le passage d’informations. Ainsi, le suivi demeure actif et la vigilance peut être maintenue, si nécessaire.

Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:

  1. des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
    • Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
  2. des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
    • Les protocoles d’interventions : Comportements sexualisés et violences sexuelles développées par le CSSDM (comportements sexualisés, abus sexuel et violences sexuelles) ont été diffusé à l’ensemble du personnel.
    • Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
      • Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
    • L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
    • Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
    • Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.