Plan de lutte 2020-2021

226 - École Henri-Julien

PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION
LA VIOLENCE À L'ÉCOLE

Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015






IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE















ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)


Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école Date de la passation
QES, enquête auprès des intervenants, études de cas passés, Révision annuelle avec le personnel et des élèves 2019-05-01

Forces du milieu
Son encadrement proactif pour prévenir les gestes d’intimidation et d’agression ainsi que des modalités d’intervention sur le champ pour empêcher l’escalade ou la contamination entre les élèves. Considérant la vocation de l’école et de l’expertise de son personnel y œuvrant, pour la grande majorité, depuis plus de 17 ans, il y a une culture au sein de l’équipe-école de tolérance zéro pour les insultes, la moquerie, l’irrespect (ex. prendre un objet appartenant à un autre élève sans sa permission, insister pour obtenir une faveur d’un autre élève, ne pas respecter l’espace de l’autre), le poussage et tout autre geste irrespectueux de l’intégrité de l’autre et de sa sécurité. Nous savons par expérience qu’une situation problématique entre des élèves, si petite soit-elle, ne se règle jamais d’elle-même et qu’elle conduit souvent à de l’escalade pouvant y inclure d’autres élèves. Donc, nous surveillons de près nos élèves et nous intervenons sur tout et, même en cas de doute, nous allons clarifier et rappeler nos attentes aux élèves. De plus, nous avons plusieurs modalités d’interventions pour accompagner tant les victimes que les agresseurs ainsi que les témoins pour les instrumenter à trouver des solutions et des moyens de respecter et d’être respecté par les autres élèves.

Vulnérabilité ou problématiques Cible
L’année 2019-2020 fut à l’image des dernières années où l’agression et l’intimidation entre élèves reste à un niveau très bas avec quelques cas par année. La quasi disparition de la problématique des gangs de rue au sein des élèves favorise un climat d’un sentiment plus grand de sécurité chez nos élèves. Le phénomène de l’intimidation via les réseaux sociaux s’est peu manifesté. Nous devons alors accompagner les victimes pour déposer une plainte auprès de la police et voir à faire disparaître des propos, photos ou vidéos indésirables. Bien que ces gestes se passent en dehors des heures de classe, les effets se font sentir à l’école soit par le stress que vit la victime bien que les auteurs soient d’ailleurs, ou le fait que des élèves de l’école sont au courant ou bien que l’auteur ou les auteurs soient de nos élèves. Bien que nous traitions déjà le harcèlement sexuel comme de l’intimidation ou de la violence, la CSDM nous convie à une plus grande attention à cette problématique. Surveillance constante de la cage d’escalier et de la toilette des garçons. Tous les témoins seront rencontrés par un/e professionnel/le. Au moins un adulte surveille son corridor en tout temps lors des déplacements collectifs d’élèves. Une surveillance plus active des alentours de l’école pour identifier tout individu ou groupe suspect, et cela à l’arrivée des élèves, sur l’heure du midi ainsi qu’au départ des élèves. Être à l’écoute, discrètement, des conversations des élèves dans le cas où un élève serait victime d’intimidation sur les réseaux sociaux (ex. S’échanger des séquences vidéos montrant une agression filmée).

Moyens d'évaluation de la cible Quand et Qui?
Un/e surveillant/e en place dans la cage d’escalier. La direction et une psychoéducatrice iront, lorsque possible, assurer une présence. Tout témoin d’une agression est rencontré soit par son TES, psychoéducatrice ou la psychologue pour voir comment le témoin a vécu personnellement cette situation et lui donner le soutien nécessaire au besoin. Les profs restent près de leur porte de classe pour surveiller les élèves lors des déplacements d’élèves. Lors des rencontres de l’équipe d’encadrement, un bilan est fait sur la surveillance des élèves, tant à l’intérieur de l’école qu’à l’extérieur Traiter toutes formes d’intimidation par les réseaux sociaux de la même manière que nous le faisons avec les autres formes. Utiliser le même protocole d’intervention. Profiter des cours de sexualité pour faire, en plus de l’éducation, de la prévention. Nous faisons aux deux trois semaines un survol du climat de l'école en général en assemblée générale (nous sommes une vingtaine de personnes). Certains cas peuvent être abordés afin de trouver des solutions. La psychoéducatrice (et la direction au besoin) se charge de la mise en place de nouvelles mesures d'encadrement où rappelle l'importance de la vigilance sur des problèmes particuliers avec ses TES.

Comportements attendus Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
Un adulte est en poste en tout temps et intervient sur les élèves dans le respect de notre code de vie et de notre politique d’encadrement des élèves. Les élèves qui les utilisent sont calmes, ne courent pas, ne se bousculent pas, et utilisent un langage adéquat entre eux. Il en va de même dans la cage d’escalier problématique au niveau du sentiment de sécurité des élèves ainsi que dans les corridors lors des déplacements. Les témoins ont non seulement donné leur version des faits (volontairement), mais ils ont parlé de comment ils se sentent après la situation d’agression et on leur a offert un suivi personnalisé avec un adulte de leur choix pour leur offrir du soutien. Les surveillants dans la cour surveillent ce qui se passe dans la cour et autour de l’école et avisent la direction ou la psychoéducatrice s’ils voient quelqu’un ou un groupe suspect. Une vigilance sur l’utilisation des cellulaires par les élèves. Le rappel des consignes sur une base régulière en classe ou lors d'interventions auprès de groupes d'élèves. Parfois le cours d'ECR permet d'aborder des aspects du savoir vivre ensemble La conseillance est une mesure universelle parce qu'elle s'applique à tous les élèves, mais elle permet aussi d'accentuer des interventions auprès d'élèves dont le comportements est plus problématique. Les parents sont aussi sollicités pour des rencontres ou par des communications téléphoniques.

Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
• Rencontres systématiques des parents à l’admission et en début d’année. • Participation des parents à l’élaboration du plan d’intervention et aux révisions de celui-ci. • Appels réguliers à la maison lorsque des situations problématiques surviennent à l’école ou simplement pour faire un suivi sur le cheminement de l’élève à l’école. • Rencontre avec les parents pour clarifier ou faire suite à certaines situations impliquant leur enfant. • Appels aux parents pour faire le suivi sur des situations qui ont pu être problématiques. • Nous envoyons aussi en début d’année par la poste un document sur ce qu’ils peuvent faire pour soutenir leur enfant soit comme victime ou comme agresseur.


LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION

Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence

Pour les élèves Pour les parents
L’élève peut signaler à n’importe quel membre du personnel de l’école et plus spécifiquement à l’équipe de psychoéducatrices et éducateurs spécialisés responsables de la lutte contre l’intimidation ou la violence. Ils peuvent le faire par le biais des boites aux lettres situées dans l’école, en écrivant une lettre ou un courriel, en rencontrant un des intervenants, en téléphonant à ceux-ci, etc. Tous les parents reçoivent par la poste les informations pour signaler une situation problématique que vit son enfant à l’école ou à l’extérieur de l’école. Tout comme pour les élèves, ils peuvent appeler à l’école pour parler avec la personne avec laquelle ils se sentent le plus à l’aise (le prof, l’éducateur/trice ou la psychoéducatrice de leur enfant, la direction ou la personne responsable du plan de lutte. Ils peuvent aussi le faire par la poste ou par courriel.

Pour les membres du personnel et les partenaires
Comme par le passé, tout membre du personnel doit intervenir sur le champ pour mettre fin à la situation et rapporte les informations à la responsable du plan de lutte ainsi qu’au personnel encadrant au quotidien l’élève (titulaire, éducateur/trice, psychoéducatrice).

L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :

Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :

* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.

* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :

  1. Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
  2. Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.

* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.

La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.

Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.



LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE


Les actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
Comme par le passé, tout membre du personnel doit intervenir sur le champ pour mettre fin à la situation et rapporte les informations à la responsable du plan de lutte ainsi qu’au personnel encadrant au quotidien l’élève (titulaire, éducateur/trice, psychoéducatrice).

Mesures de soutien de l'élève victime Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Un aperçu des mesures de soutien ou d’encadrement est proposé dans l’organigramme de notre plan de lutte à l’intimidation et à la violence présenté en annexe. Il est évident que selon la situation, d’autres mesures peuvent être mises en place L’élève est accompagné tout au long du processus soit par son titulaire ou son éducateur/trice.

Mesures de soutien de l'élève témoin Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
Un aperçu des mesures de soutien ou d’encadrement est proposé dans l’organigramme de notre plan de lutte à l’intimidation et à la violence présenté en annexe. Il est évident que selon la situation, d’autres mesures peuvent être mises en place. Lors de la rencontre avec un ou une professionnel/le en soutien à l’élève témoin d’une agression ces aspects sont abordés.

Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
Un aperçu des mesures de soutien ou d’encadrement est proposé dans l’organigramme de notre plan de lutte à l’intimidation et à la violence présenté en annexe. Il est évident que selon la situation, d’autres mesures peuvent être mises en place.

Sanctions disciplinaires Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Voir l’organigramme des mesures d’intervention associées au plan de lutte Voir l’organigramme des mesures d’intervention associées au plan de lutte

Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:

  1. des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
    • Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
  2. des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
    • Les protocoles d’interventions : Comportements sexualisés et violences sexuelles développées par le CSSDM (comportements sexualisés, abus sexuel et violences sexuelles) ont été diffusé à l’ensemble du personnel.
    • Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
      • Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
    • L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
    • Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
    • Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.