Plan de lutte 2022-2023

258 - École Marguerite-De Lajemmerais

PLAN DE LUTTE POUR PRÉVENIR ET COMBATTRE L'INTIMIDATION
LA VIOLENCE À L'ÉCOLE

Conforme aux directives du MELS en vigueur dès 2014-2015






IDENTIFICATION DE L'ÉCOLE

























ANALYSE DE LA SITUATION (ACTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE)


Outil utilisé pour effectuer l'analyse de situation de l'école Date de la passation
QES-vi : Questionnaire sur l’environnement socioéducatif version courte violence et intimidation développé par Michel Janosz de l’Université de Montréal 2019-01-15

Forces du milieu
 Perception positive des climats relationnels (relations entre les élèves, relations élèves-enseignants) et de sécurité par les élèves et par les membres du personnel.  La majorité des problèmes évalués sont rares ou peu fréquents dans les faits (vols, vandalisme, menaces entre élèves, cyber-intimidation, extorsion, menaces ou agression armée entre élèves).  Les élèves perçoivent positivement l’application des règles par les adultes.  Les membres du personnel perçoivent positivement les interventions en situation de crise.

Vulnérabilité ou problématiques Cible
 Lieux à risque de violence : terrain de l’école, toilettes, voisinage immédiat de l’école, moyens de transport, corridors et casiers.  Perceptions négatives de certaines pratiques éducatives : surveillances (élèves et membres du personnel), gestion des comportements en classe (élèves), application des règles (membres du personnel).  Les insultes entre élèves (perçues et subies), l’exclusion sociale ainsi que les conflits ethniques sont les formes de violences les plus fréquentes selon les évaluations des jeunes.  La très grande majorité des jeunes ayant subies des vols, des menaces ou une agression rapportent ne pas divulguer lorsqu’elles sont victime à l’école. Échange d'insultes, de menaces et dénigrement par l'entremise des réseaux sociaux.  Revoir l'efficacité des mécanismes de surveillance des adultes ainsi que les interventions sur-le-champ.  Diminuer de 5 % les insultes entre élèves (faire une compilation à partir de 5 observations dans l’année scolaire). Maintenir les efforts afin de développer le sentiment d'appartenance des élèves de l'école.  Diminuer les incidents à l'utilisation des réseaux sociaux.

Moyens d'évaluation de la cible Quand et Qui?
Les membres du comité Plan de lutte ont choisi cinq endroits de l'école ou aux environs de l'école plus susceptibles d'être le théâtre d'actes d'intimidation et cinq moments pouvant être plus propices à de tels actes. Ils colligeront les paroles et les actes s'y étant produits pour observer s'il y a eu diminution de ces comportements non souhaités au cours de l'année. Cinq moments ont été choisis afin de prendre des mesures de manifestations d’actes ou de paroles afin de mesurer les résultats de notre plan d’actions : i. Semaine du 25 novembre (avant les formations) ii. Semaine du 9 décembre (avant les formations) iii. Semaine du 24 février (formations en cours) iv. Semaine du … (après les formations) v. Semaine du … (après les formations)

Comportements attendus Moyens retenus: Prévention universelle Moyens retenus: Interventions ciblées
 Davantage d'interventions de la part des membres du personnel lorsqu'ils sont témoins de violences, quelle qu'elle soit pour y mettre fin.  Diminuer de 5 % les insultes entre les élèves. Maintenir la participation positive des élèves.  Former le personnel afin de les outiller aux stratégies efficaces de surveillances et augmenter leur aisance à intervenir sur-le-champ pour faire cesser les comportements de violence, quel qu'il soit tout en tenant compte de la nouvelle réalité de mixité et des élèves TSA. Augmenter les interventions de la part des adultes lorsque des insultes sont échangées entre élèves.  Faire de la sensibilisation sur les violences verbales et écrites (définir, connaissance de la violence verbale et écrite, utilisation et impacts). Poursuivre la bonification des activités parascolaires et de la vie étudiante, en ajoutant des activités ciblées pour les garçons (consulter le conseil d'élèves).  Sensibiliser les élèves à l'utilisation du droit à l'image.  Instaurer une Brigade prévention-intervention au 1er cycle. Former les enseignants aux interventions efficaces (Formation avec une psychologue de la CSDM prévue pour le personnel) Former les élèves à adopter des relations interpersonnelles saines et positives (Voir plan de formation du plan de lutte contre l’intimidation)

Mesures de collaboration avec les parents (Conformément aux directives ministérielles et favorisant la stratégie pro-parents de la CSDM)
 Rendre accessible sur le portail de l’école différent outils d’informations sur l’intimidation : le plan de lutte contre l’intimidation et la violence à l’école, cahier parent, fiche de signalement.  Transmissions d’informations sur la violence et l’intimidation à diverses occasions lors desquelles les parents sont présents à l’école, telles les rencontres de parents, les convocations, rencontres de PI, etc.  Impliquer les parents lors du processus d’intervention dans les cas de violence et d’intimidation.  Consultation des parents au conseil d’établissement pour la révision du plan de lutte contre l’intimidation et la violence à l’école.


LE SIGNALEMENT D'UNE SITUATION

Voici les modalités pour effectuer un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence

Pour les élèves Pour les parents
ÉLÈVES Critères de l’intimidation : - Acte de violence, avec l’intention ou non de faire du tort - Doit y avoir une répétition des actes de violence - Inégalité des pouvoirs entre la personne qui intimide et celle qui est intimidée - Sentiments de détresse, dont le sentiment d’impuissance, de la part de l’élève qui subit de l’intimidation Victime ou témoin Tu vis une situation d’intimidation, de violence ou tu as été témoin d’une situation où une personne a été intimidée et tu veux signaler cet évènement… Quoi faire?  Parles-en avec le technicien en éducation spécialisée de ton niveau, le psychoéducateur ou un adulte de confiance.  Tu seras pris en charge par un adulte qui t’accompagnera dans la démarche et sois assuré de la confidentialité. En tout temps, tu peux en parler à tes parents, à un adulte ou consulter le site Internet : http://teljeunes.com/accueil http://https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/trucs/que-faire-si-tu-te-fais-intimider-t1105 https://jeunessejecoute.ca/information/guide-de-soutien-sur-lintimidation/ https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits/ Souviens-toi que tu n’es pas seul! PARENTS D’UNE ÉLÈVE VICTIME – TÉMOIN – AUTEUR Votre enfant vous dit qu’il vit une situation d’intimidation ou de violence ou vous avez des doutes… Votre enfant vous mentionne qu’il a été témoin d’une situation d’intimidation ou de violence… Vous pensez que votre enfant fait vivre de l’intimidation à d’autres ou il vous en parle… Quoi faire?  Prendre connaissance des sites Internet suivants: http://www.education.gouv.qc.ca/dossiers-thematiques/intimidation-et-violence-a-lecole/agir-contre-la-violence-et-lintimidation/ https://www.ligneparents.com/LigneParents https://www.prevnet.ca/fr/intimidation/parents https://educaloi.qc.ca/capsules/intimidation-et-la-violence-a-l-ecole/  Aidez votre enfant à signaler la situation à un adulte de l’école (direction, psychoéducateur ou T.E.S.).  Entrez en contact avec le psychoéducateur, le technicien en éducation spécialisée ou la direction adjointe du niveau de votre enfant. Si vous avez fait un signalement à l’école, vous devez vous attendre à ce qu’un intervenant communique avec vous pour :  Vous informer que la situation est prise en charge et vous informer des interventions qui seront faites.  Discuter des actions à venir selon l’évaluation faite de la situation par les intervenants et de votre rôle à jouer pour la suite des choses s’il y a lieu.

Pour les membres du personnel et les partenaires
MEMBRES DU PERSONNEL DE L’ÉCOLE Vous êtes témoin d’une situation de violence (verbale ou physique) ou d’intimidation… Quoi faire?  AGISSEZ : Intervenez pour faire cesser la situation : Peu importe si le geste posé semble exagéré ou déplacé, il doit être arrêté. Il est possible que l’élève banalise (ex. : « c’est mon amie, on se parle tout le temps comme ça ») ou vous dise qu’il n’y a pas de problème, mais il est important d’intervenir pour mettre fin à la violence qu’elle soit verbale ou non-verbale. Ces comportements de violence peuvent paraître anodins, mais peut-être que c’est la 20e fois que ça arrive à l’élève.  NOMMEZ les comportements qui posent problème : Par exemple : « Les moqueries, je n’apprécie pas cela dans mon cours, merci ». On peut également intervenir de manière personnalisée. Ex. : « Marguerite, je n’accepte pas ce genre de comportement dans ma classe. »  Veillez à ce que la victime se sente en sécurité et faites-lui savoir qu’une action sera posée pour rétablir la situation. Veillez informer, le plus rapidement possible, le psychoéducateur, le technicien en éducation spécialisée ou la direction adjointe du niveau de la jeune qui s’assurera du suivi auprès des jeunes.  Lors de violence physique ou de menaces verbales, l’élève doit être référée immédiatement à son T.É.S. de niveau, son psychoéducateur ou son directeur de secteur avec une note explicative. En tout temps, nous vous conseillons de …  Demeurer respectueux pour ne pas augmenter la colère sur la victime.  Vérifier sommairement la situation auprès de l’élève qui est la cible : « Est-ce que c’est la première fois que ça arrive? Est-ce que tu en as déjà parlé avec quelqu’un? »  Mentionner à la victime que l’intervention n’est pas terminée et qu’un intervenant s’occupera de la situation en toute confidentialité.

L'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus concernant un acte d'intimidation ou de violence. Voici les mesures mises en place dans l'école :

Les élèves victimes ou témoins, de même que leur famille, hésitent parfois à dénoncer par crainte des représailles. C'est pourquoi l'école assure la confidentialité de tous les signalements reçus. Voici les mesures en place dans notre école :

* Les noms de ceux qui sont venus dénoncer les actes ne seront pas divulgués aux élèves impliqués ou aux familles.

* L'échange d'information reste nécessaire pour agir efficacement et assurer la sécurité des élèves dans les différents lieux de l'école. Deux balises permettent de cerner l'absolue nécessité d'échanger une information concernant un élève :

  1. Lorsque cette information compromet le développement ou la sécurité de l'élève.
  2. Lorsque l'ignorance de cette information par l'un ou l'autre des intervenants peut causer préjudice à l'élève.

* Toutes les démarches entreprises seront faites avec discrétion et les situations ne seront jamais discutées devant des personnes qui ne sont pas concernées par la situation signalée.

La direction de l'école qui est saisie d'un signalement concernant un acte d'intimidation ou de violence doit, après avoir considéré l'intérêt des élèves directement impliqués, communiquer promptement avec leurs parents afin de les informer des mesures prévues dans ce présent plan de lutte contre l'intimidation et la violence.

Toutes les manifestations de violence et d'intimidation seront prises au sérieux.



LE PROTOCOLE D'INTERVENTION POUR LES GESTES D'INTIMIDATION ET DE VIOLENCE


Les actions qui doivent être prises lorsqu'un acte d'intimidation ou de violence est constaté
La personne qui constate un acte d'intimidation ou de violence se doit d'intervenir: S'il s'agit d'un.e élève, il/elle doit rapporter ce qu'il/elle a vu et entendu à un adulte de l'école (enseignant.e en qui il/elle a confiance, un psychoéducateur, un T.É.S, une direction). S'il s'agit d'un membre du personnel de l'école, il informe la direction adjointe, le psychoéducateur ou le T.É.S. S'il s'agit d'un parent, il informe la direction adjointe de l'élève. Il peut également communiquer avec la police ou le département de la protection de la jeunesse s'il juge que la situation l'exige.

Mesures de soutien de l'élève victime Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
Mesures de soutien de l’élève victime Rencontre avec le psychoéducateur et le T.É.S. du niveau de l'élève. Ceux-ci évaluent si la situation requiert l'intervention de la direction. Violence et intimidation Objectifs poursuivis: -Reconnaître l’incident et rassurer l’élève -Renforcer le comportement de dénonciation -Évaluer l’impact de la situation pour la victime -Définir des stratégies pour éviter de réagir aux situations -Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école (voir la cible) -Enseigner les comportements attendus avec l’appui des autres adultes de l’école -Établir un plan de sécurité Violences sexuelles (les interventions suivantes s’ajoutent) Vérifier comment se sent la victime. Dans le cas où l’élève ne se sent pas victime, éviter de victimiser l’élève (s’il n’y a pas de traumatisme, il ne faut pas en induire un). Demander de vous faire part de ses souhaits pour la suite des choses. Référer aux ressources spécialisées Le psychoéducateur et le T.É.S. s'assurent de revoir l'élève pour faire un suivi de la situation. La direction adjointe communique avec le/les parent.s afin de faire un suivi de la situation. S'il y a eu violence au niveau sexuel, la direction adjointe et le psychoéducateur ferons un suivi auprès de l'élève et du/des parent.s.

Mesures de soutien de l'élève témoin Suivis réalisés pour s'assurer que les témoins restent vigilants et se responsabilisent lors d'une situation
Mesures de soutien de l’élève témoin Violence et intimidation Le psychoéducateur et/ou le T.E.S rencontrent l'élève -Reconnaître l’incident et rassurer l’élève -Renforcer le comportement de dénonciation -Évaluer l’impact sur le climat du groupe, du niveau ou de l’école-Sensibiliser au pouvoir d’action des témoins -Définir des stratégies pour éviter de réagir aux situations -Intensifier au besoin les stratégies de prévention ciblées par l’école (voir la cible) -Enseigner les comportements attendus (pouvoir d’agir des élèves témoins) -Évaluer la pertinence de réaliser une intervention spécifique auprès des élèves (groupe, niveau, école) Violences sexuelles (les interventions suivantes s’ajoutent) -Ajuster la surveillance. -Dans le cas d’une banalisation des gestes : effectuer une intensification de certains apprentissages en éducation à la sexualité (ex. notion du consentement, mythes concernant la séduction, etc.). -Référer aux ressources spécialisées. Le psychoéducateur et/ou le T.E.S. vérifient si les élèves témoins d'une situation sont à l'aise avec la dénonciation des actes d'intimidation. S'ils sentent des résistances, ils peuvent les rencontrer afin qu'ils/elles développent plutôt un sentiment de devoir accompli en tant que citoyen responsable, voire un sentiment de fierté d'avoir arrêté un acte de violence et d'intimidation.

Mesures de soutien de l'élève auteur pour favoriser un changement de comportement
Dans un premier temps, l'intervention de la direction adjointe vise un arrêt d'agir (suspension interne ou externe, séjour au YMCA, changement d'école, etc.). Dans un deuxième temps, il y a une rencontre structurée avec l'élève auteur afin de l'amener à réfléchir à son comportement en présence des parents/tuteurs, des intervenants, de la direction adjointe et la policière socio-communautaire. Dans un troisième temps, il y a validation du changement de comportement par les intervenants (souvent par la mise en place d'une feuille de route, d'un contrat de comportement ou autre). Toutes formes de violences sexuelles seront traitées par les protocoles d'interventions sur les comportements sexualisés et violences sexuelles du CSSDM.

Sanctions disciplinaires Suivis réalisés pour s'assurer que la situation est réglée
La direction adjointe juge de la sanction disciplinaire qui peut être une suspension (interne ou externe), un séjour de réflexion au YMCA, un changement d'école. Dans tous les cas, il y a rencontre avec le parent de l'élève. Lors des périodes de surveillance des T.É.S, des enseignants et de la direction aux vestiaires, dans les corridors, aux cafétérias, lors des pauses, etc., les intervenants observent les comportements des jeunes, surtout ceux qui ont fait l'objet d'intervention. De plus, les intervenants font un suivi auprès des élèves victimisé.e.s afin de savoir si les actes d'intimidation se poursuivent ou s'ils ont cessés.

Étant donné l’entrée en vigueur de l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève au 28 août 2023, les établissements scolaires doivent prévoir les éléments suivants dans leur plan de lutte:

  1. des activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel ;
    • Chaque membre du personnel, en cours d’année, participera à l’une des formations offertes dans Folio ou à la formation proposée par le MEQ dès qu’elle sera disponible.
  2. des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel ;
    • Les protocoles d’interventions : Comportements sexualisés et violences sexuelles développées par le CSSDM (comportements sexualisés, abus sexuel et violences sexuelles) ont été diffusé à l’ensemble du personnel.
    • Lors du signalement de comportements sexualisés ou violences sexuelles, les intervenants se réfèrent aux protocoles d’interventions développés par le CSSDM
      • Le personnel utilise les définitions communes des différentes manifestations et des rôles et responsabilités des acteurs et procédure d’intervention pour les situations de violences à caractères sexuels
    • L’offre de formations offertes au bottin pour le personnel scolaire est diffusée au personnel.
    • Les contenus obligatoires en éducation à la sexualité pour les élèves sont enseignés à tous les niveaux.
    • Les programmes de prévention universelle tel que Vers le Pacifique, Hors Piste et Moozoom visant le développement des compétences sociales et émotionnelles des élèves est offert dans nos écoles.